Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


vendredi 3 janvier 2020

UNE MÉTHODE INSPIRÉE DE FAITS RÉELS

Pour reculer l'âge de la mort en ralentissant le vieillissement de nos cellules, ces briques vivantes que nous fabriquons aussi vite qu'elles disparaissent, il faut les stimuler pour les empêcher de s'endormir, maintenir leur appétit pour la vie, ne pas les laisser s'assoupir dans les habitudes, la routine, la paresse en imitant les vieux qui croupissent dans les maisons faites à leur mesure et, au final, nous faire mourir. Les quelques conseils à venir, puisés aux meilleures sources, peuvent aider à ne pas venir s'y enterrer.

Le principe de base est simple. Il est basé sur le besoin qu'ont le corps et l'esprit de stimulations/

- Les cellules doivent être stimulées pour leur rappeler qu'elles sont là pour travailler et non pas se reposer. Avec le temps, la retraite, l'habitude de se fatiguer le minimum depuis toujours, nos cellules ont pris la coutume d'en faire de moins en moins. Il faut relancer la machine et bousculer les habitudes acquises. Le fauteuil avant d'être roulant est une tentation qui augmente avec l'âge. Il incite à l'assoupissement. C'est un entraînement à la station allongée qui préfigure celle du cercueil. La marche à pied éloignera celle à petits pas du pré-grabataire, le vélo, la natation, les contractions isotoniques et isométriques, la salle de sport vont réapprendre aux cellules  à se fatiguer, à récupérer,  à rester en forme, à garder le contact les unes avec les autres.

- Remplacer une fois par semaine, la satiété par la faim et la soif en jeûnant un jour entier. La privation de glucose et du reste sera une expérience aussi pénible qu'un jour sans tabac pour le fumeur ou sans alcool pour l'alcoolique. Pour les cellules, habituées à se gaver, le choc est brutal et les met aux abois. Vous imaginez leur surprise, leurs appels au secours. Pas de panique, elles vont s'organiser, mobiliser les réserves, piocher dans les stocks. L'alerte aura été chaude. Un état de vigilance s'est installé. Demain ne sera pas comme hier.

- Le choc thermique. Le corps est habitué à un 37 degrés confortable. On dort sous la couette, on s'habille chaudement. Nos cellules aiment cette douce température et l'habitude endort, ralentit, freine l'action aussi bien que la réaction. La faiblesse s'installe, c'est cela vieillir. Il va s'agir de bousculer cette quiétude  par un choc thermique. Pas d'un plongeon dans un bain d'azote liquide, une douche froide après la chaude suffit pour donner le frisson recherché. Nos cellules n'aiment pas ça, elles nous le font savoir. Le froid les fait se contracter, elles qui avaient tendance à se dilater. C'est un coup de jeune, à renouveler à chaque douche.

Aux chocs caloriques, thermiques, physiques vont s'ajouter les chocs spirituels, intellectuels, ceux qui activent les petites cellules grises de monsieur Hercule Poirot et lui permettaient de résoudre les énigmes d'Agatha Christie. C'est la partie la plus difficile car leur mobilisation suppose un effort d'attention, de concentration, de la volonté, de la curiosité et un minimum d'intelligence pour en comprendre l'urgence et la nécessité. Réveiller un esprit endormi est plus difficile qu'un corps assoupi. L'entreprise est héroïque. C'est le tocsin qu'il faut sonner. Lui seul peut mobiliser les défenses. La vieillesse est l'âge de la désertion, celui des vaincus et l'alibi commode de ceux qui veulent mourir parce que la vie les embête, ne sachant pas quoi en faire. Pour ne pas tomber dans le piège du défaitisme, il faut changer de régime intellectuel, le secouer pour imposer au cerveau une reprise d'activité, lui demander de refaire les trois choses qu'on  demandait à l'école : lire, écrire, réfléchir. On oublie, avec les ans que le cerveau n'est fait que pour cela. Certains devront réapprendre à lire. Ils y trouveront les idées, les pensées qu'ils n'ont jamais eues. Ils découvriront des pays où ils ne sont jamais allés et qui pourtant valaient le déplacement. Avec les romans, ils vivront des aventures qui leur feront oublier ce qu'ils sont. Se mettre à écrire est aussi une activité  fascinante qui mobilise les mots, la grammaire, l'orthographe et l'imagination. Décrire ce que l'on voit, ce que l'on se rappelle, ce que l'on pense ne demande aucun effort. Il suffit de répéter sur le cahier ce que l'on entend dans la tête. Réfléchir est l'activité de base du cerveau et le seul moyen de se faire sa propre opinion à partir de son expérience, des connaissances, des souvenirs, des goûts et dégoûts.

In fine, cerise sur le gâteau, le dernier effort de la journée sera un bienfait pour l'âme et le corps. Il se borne  à la plus simple des manœuvres, celle que nous faisons sans nous apercevoir 15 à 20 fois par minute : la respiration. En la rendant volontaire, consciente, vous allez amplifier son mouvement en gonflant le ventre puis le thorax, au maximum et en expirant , toujours par  la bouche l'air du thorax en abaissant les côtes et en creusant le ventre. Davantage d'oxygène va arriver aux cellules  notamment du cerveau et plus de  gaz carbonique sera évacué. Cela crée un léger état de narcose et divers sensations- picotements dans les extrémités, légers étourdissements,- rien de méchant. Cette technique très en vogue est réputée libérer des peurs, combattre le stress, la dépression entre autre. Il n'est pas trop tard pour s'en servir.

Toutes ces activités occupent assez pour ne  plus voir le temps passer, comme dans la jeunesse...

PS: en complément alimentaire à cette méthode, je vous conseille de suivre le régime alimentaire de Mathusalem. Vous le trouverez sur ce blog à la date du 30 janvier 2013. Venu du fond des âges, testé par un précurseur, ce régime détaille ce qui sera votre menu quotidien, vos jours  de bombance.

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