SOLIDAIRES ET RESPONSABLES

C'est par solidarité avec les chômeurs que les fonctionnaires se mettent en grève. La sécurité de l'emploi est un risque qu'ils veulent partager.

Avec leur manque total de curiosité et une grande logique , la plupart des gens  ne demandent pas un avis sur les sujets qui ne les intéressent pas

LE SCANDALE

Le scandale Vanier qui s'étale montre qu'une sainteté supposée, une empathie affichée, une générosité proclamée peuvent masquer une âme vile, une perversité profonde, un esprit corrompu et prouve, une fois de plus et de trop, que l'habit ne fait pas le moine.

Tout ce que l'on ne nous dit pas devrait nous faire douter du peu que l'on nous dit.

LA CAUSE DE TOUT

Il faut la réflexion, la sagesse, l'expérience de millions de votants pour élire un président de la république. Malgré la concordance de ce grand nombre, le choix s'avère toujours calamiteux. 

Comment la décision prise par une seule personne, moto proprio, pourrait-elle être bonne? Par le hasard ?  mais il a rarement de la chance.

C'est notre lot quotidient. Nous sommes contraints de choisir de façon continue, pour tout, sans connaissance des causes et des conséquences, sans recul, sans conseils.

On comprend facilement que l'addition des bêtises, faites en continu par des milliards d'individus livrés à eux-mêmes, ne puisse aboutir qu'à des catastrophes en série dès qu'elles se mettent à entrer en résonance.

L'homme est un sujet à usage multiple et à vie passagère qui s'use même quand il ne fait rien.

LA SÉRÉNITÉ

Jeune, on veut être heureux.

Vieux, on aspire à la sérénité.

La sérénité n'est pas la tranquillité  mais un idéal qui peut être approché si

- on est en sympathie avec soi-même et que que l'on accepte celui  que l'on est.

- on n'accuse personne d'être responsable de ses échecs, de ses ennuis, de ses erreurs.

- on comprend que les autres n'ont que de la commisération pour nos malheurs et de la jalousie pour nos bonheurs.

Quand on voit tout ce qu'on doit faire pour rester vivant, on peut se poser des questions.

Se taire quand on n'a rien à dire est plus difficile que de parler pour ne rien dire.

LA ROSE

Dans la rose, l'important, ce n'est pas la pétale, sa couleur, son odeur, mais l'épine, sa douleur.

UN VAGUE REGRET

Il ya deux façons de manifester son absence de sympathie.

La première est active, unilatérale. Le malheureux qui en est la victime est accablé d'injures, de sarcasmes, de propos malveillants, en direct, face-à-face. Il sait à quoi s'en tenir.

La deuxième est passive, bilatérale. Les deux sont d'accord. L'autre ne mérite pas mieux que le silence. Elle est donc réciproque, l'accord implicite. La relation s'estompe, disparaît dans la perte de vue. La raison est simple. Les deux pôles ont cessé de s'accorder. Devenus négatifs, ils se repoussent. C'est physique, une loi du magnétisme. Le phénomène est naturelle. Il ne faut pas s'en inquiéter. Le transfert est indolore, un vague regret...

Pour faire double emploi, la faim devrait étancher la soif.

LES DEUX DOMAINES

L'idéal serait que le domaine d'excellence se confonde avec le domaine de compétence. Ce n'est pas toujours le cas. Je connais un boulanger qui ne sait pas faire le pain  mais qui est un très bon cuisinier, des politiciens qui sont de beaux parleurs et de mauvais ministres. Mon cas personnel est éclairant: mon domaine d'excellence est la critique, celui d'incompétence, l'autocritique.

L'indécision permet de ne pas prendre des décisions qu'on pourrait regretter.

LA QUESTION

Est-ce l'activité verbale ou le milieu aqueux qui rend la langue infatigable?

PESSIMISME

La perte de confiance est généralisée. Le mensonge est partout: dans la publicité, les garanties, les discours, les journaux, sur internet. Les promesses ne sont pas tenues, les décrets ne sont pas signés, les traités ne sont pas respectés, les serments sont trahis, les signatures ignorées, les chèques sont en bois, les contrats sont dénoncés, les dettes ne sont pas payées, les incorruptibles sont corrompus.

Le comble qui finit de nous accabler vient de ceux qui devraient montrer l'exemple, le chemin, la ligne droite, c'est-à-dire les gouvernants, les dirigeants, les chefs. Hélas, ils  ne croient pas ce qu'ils proclament, assurent, certifient et ils font le contraire, sans honte, sans remords, sans vergogne, sans arrêt.

L'or a la même odeur que l'argent qui n'en n'a pas.

MISE EN SCÈNE

Les fameux quais de la Seine sont des digues qui l'encaissent pour mieux l'encadrer.

LA BONNE RAISON

J'ai du mal à saisir ce qui est hors de ma portée pour une raison très simple: j'ai le bras trop court.

***

Ce que j'aime dans l'eau, ce n'est pas son absence d'odeur, de couleur, de saveur mais son manque d'épaisseur.

Actuellement, on a un temps d'inter-saison: il fait trop chaud pour se sentir en hiver et trop froid  pour se croire au printemps.

OPTIMISME

Je suis résolument optimiste pour l'avenir et je trouve dans le passé des arguments imparables. Il a tenu ses promesses, les espoirs les plus fous de nos ancêtres se sont  réalisés, mêmes ceux qu'ils n'avaient pas eus.

Les exemples sont innombrables. Les arracheurs de dents qui officiaient dans les foires, au moyen-âge ont, après quelques siècles de retard, les implants dentaires en magasin. Cyrano de Bergerac n'a anticipé que de peu le voyage dans la lune et la FGV (fusée à grande vitesse) qui nous conduira sur Mars. Monsieur Ford a enchaîné les ouvriers pour fabriquer ses voitures, aujourd'hui, elles se fabriquent toutes seules. Hier, on mourait vite et tôt, aujourd'hui, on guérit vite et on meurt tard. Les projets les plus fous de Léonard de Vinci se sont tous concrétisés.

En 2020, la tradition se perpétue comme toujours. Nous imitons ceux qui avaient rêvé notre présent. Nos cauchemars vont les inspirer. La pollution, la surconsommation, la surpopulation, la destruction de la nature, la disparition des espèces, font que l'histoire du futur offre une multitude de scénarios qui ne donnent pas envie d'en voir les films. Ils fournissent à l'imagination les sujets de réflexion qui inverseront la tendance, corrigeront le tir. Ils s'attaqueront aux symptômes de la maladie mortelle qu'ont installée des siècles d'évolution, de progrès, de modernisation, d'amélioration des conditions de vie et de la génération des moyens de la faire disparaître.

JE SAIS CE QUE JE DIS,

il me suffit de m'entendre parler et d'écouter.

LE CYNIQUE

J'aime me regarder ne rien faire. Ça m'occupe.

COMMENT PASSER LE TEMPS

Le temps du passage à l'acte n'est pas le même pour tous.

Il y a celui qui anticipe. Il agit préventivement selon l'adage "si tu veux la paix, prépare la guerre".

Il y a celui qui attend que le moment soit venu. Il vit au présent.

Il y a le procrastinateur qui remet au surlendemain ce qu'il aurait dû faire demain. Cette façon est chronique et il récidive à chaque lendemain. C'est la solution de ceux qui ne font rien.

L'idéal est, comme toujours une synthèse récusée par les extrèmistes qui ne veulent que leur solution, celle qui ne  fonctionne pas. La formule gagnante est l'action préméditée, réfléchie, préparée. Elle  se concrétise aujourd'hui et prouve son efficacité dans l'avenir. Elle dure longtemps.

Le tort reconnaît facilement son erreur tandis que la raison jamais que sa bonne était mauvaise.

L'estomac est plus indépendant que la vessie. Il se vide automatiquement  tandis que la vessie  se fait aider.

LE CONSEIL DU CYNIQUE

Soyez charitable. Quand on vous demande "comment allez-vous?", ne répondez pas "très bien, merci". Vous allez décevoir votre interlocuteur. Il va être jaloux de votre bonne santé, lui qui va si mal !!!

Le but, c'est comme l'espoir, il disparaît quand on l'atteint. L'échec et le désespoir ont, eux, la vie dure et on les ressent toujours.

CINQUIÈME LEÇON DU TUTORIAL "COMMENT DEVENIR SYMPATHIQUE"

Pour arriver au nœud du problème, je suis obligé de partir de loin. Il faut arriver à entretenir une vraie conversation. Elle est un dialogue équilibré. Chacun des deux doit y trouver une satisfaction égale. C'est le cas inhabituel tant il est rare que ce soit le cas. Le plus souvent, l'échange est unilatéral tant il est difficile de s'intérésser à l'opinion de l'autre. Cette quasi-impossibilité est due à un reflexe toxique pour la relation. L'autre ne sera jamais qu'un tiers, une fraction de soi-même. L'attention qu'on lui porte ne peut être que partielle. La conversation est souvent un ode à soi-même. Cesser de s'intéresser à soi  pour l'autre est l'objectif numéro 1 si vous voulez conquérir sa sympathie. Cette libération est extrêmement difficile. Elle suppose un énorme travail personnel puisque l'effort doit parvenir à rompre le besoin que l'on a  de parler, de se raconter et à le remplacer par une curiosité pour l'autre. Chez certains, la démarche est naturelle, sincère. Elle est indispensable à la sympathie et toute la tactique sera  de faire de l'autre un autre soi-même digne de partager l'amour que l'on se porte.

Si les gens étaient moins préssés d'aller ailleurs, ils seraient plus présents.

Je n'aime pleurer que de rire.

À L'EAU

L'eau est essentielle à la vitalité. Ce n'est pas un complément ni un supplément mais un aliment.

Faire l'intéressant ne fait  plaisir qu' à celui qui fait l'intéressant.

La mauvaise santé est le terrain de prédilection de la maladie.

BBBBBBB

Bonbon, beauté, bonté, bonheur, beaucoup doivent à la lettre B toutes leurs qualités. Sa deuxième place dans l'alphabet ne doit pas faire oublier sa primauté.

Si on fait le bilan de la vie , on peut la résumer à ceci:

La nuit, on dort. Le jour , on marche, on roule. C'est la réalité.

La vérité est différente: la nuit, on rêve. Le jour, on  marche dans ce que l'on nous  raconte et on se fait rouler dans les grandes largeurs.

TYPOLOGIE

On juge les gens sur leur comportement car on ne sait rien de ce qui se passe dans leur tête. Notre connaissance se limite à une impression qui nous vient donc de l'extérieur.Elle suffit pourtant à notre bonheur, souvent pour  notre malheur.
On a , dans ce classement:
- le rigolot. Il est espiègle et fait rire.
- le hautain, il est compassé.
- l'agité toujours entre 2 avions, 2 trains, 2 projets.
-le consterné par la fin prochaine du monde.
-l'indifférent. Il ne regarde personne, même pas lui dans la glace.

LE CYNIQUE EN A ENCORE SOUS LE PIED

Moi aussi, je sais ce qu'est la faim.... depuis ma cure de jeune.

***

Droit de réponse

"Dancharr, le mardi 11 février dernier à 7 heures 24, vous avez dit, fort justement, à peu près "je plains les hommes du futur de nous avoir EUS pour ancêtres".

Votre réflexion est pertinente mais votre généralisation ne l'est pas. Je me vante de faire partie de la frange des quelques sages qui ont refusé de se reproduire même si la qualité du produit eut été  exceptionnelle. Aimant trop mon prochain pour le précipiter dans l'enfer de demain, nous nous sommes abstenus et n'avons pas, ma femme et moi, fréquenté les maternités. Personne, dans l'avenir, ne pourra nous reprocher d'être son ancètre.

À BON ENTENDEUR, SALUT.

***

À votre place, j'eus dit:

"Je plains le futur qui aura eu notre présent pour passé."

***

LE CYNIQUE ET LE RESTE

Aujourd'hui, tout le monde est connecté à tout: la maison, la voiture, le boulot. Il est prisonnier de sa connexion, de ses serveurs, de ses réseaux. Il en dépend. Il n'est pas libre. Il est content. Il est comme les autres.

Moi, rien ne me relie au courant. Personne ne me suit à la trace, ne m'écoute, connaît mes habitudes, mes goûts, ne m'espionne pour mieux m'influencer, me faire acheter, chanter. Je suis libre de penser, de faire ce que je veux et je me dispense de l'annoncer, d'en référer, d'en discuter. Le résultat est formidable. La nuit, je rêve sans limite. Le jour, je laisse la bride à mon imagination. Elle change ma petite vie mesquine, limitée par ma faiblesse, mes insuffisances, mes peurs en une féérie qui me conduit où je le veux sans fatigue, sans bouger, en fermant les yeux. Je vis alors des aventures extraordinaires et me transforme le temps que je veux en ce que je ne voudrais même pas être: Coplan, d'Artagnan, Hercule Poirot, le pape, le diable, Tarzan, Superman...

Bézos, Trump, Arnaud me font pitié. Ils voudraient être à ma place s'ils savaient....

UNE FAIBLE PERSONNALITÉ

Nous n'avons pas le choix et notre façon de vivre est commandée par notre personnalité. Elle nous est imposée et sommes obligé de la subir. Vous avez remarqué- votre riche nature est observatrice- la variété qui en résulte et surprend même l'averti comme vous et moi.

Ainsi j'ai connu un individu capable de ne rien faire durant toute une vie. À l'école, il a appris à lire et à écrire, bien que n'en voyant pas l'intérêt. Après, faute de curiosité, d'envie, il n'a plus jamais travaillé. Son activité est devenue basale, au niveau du minimum vital. Faute d'esprit critique, il ne s'est jamais interrogé, remis en question, envisagé un projet, une initiative, une action, une fatigue, un voyage. Inerte, passif, sans angoisse, il attend que le temps passe pour s'en aller.

On parlera un autre jour  de son contraire, l'hyperactif, trop occupé pour se poser, dès que j'en aurai trouvé un.

L'intuition fait comprendre ce que l'on pense sans besoin de réfléchir.

DOUBLE EMPLOI

Le cache-nez est un tour du cou spécialisé dans la prévention du rhume.

POURQUOI?

On dit toujours que le vieux retourne en enfance  quand il devient incontinent, perd la tête, s'agite et ne tient plus sur ses jambes mais jamais que le bébé vagissant, baignant dans le pipi et le caca, ne tenant pas sur ses jambes est en avance sur son temps et qu'il est déjà ce qu'il sera après-demain.

L'effort est pour le fainéant un acte  contre sa nature.

C'est facile d'être intelligent. Il suffit d'être patient  et d'attendre  que les idées arrivent pour y réfléchir.

La panne sera la grève des robots.

L'avantage de ne rien faire , c'est qu'on n'a pas à regretter  ce que l'on a fait.

IL N'Y A PAS DE BUREAU DES OBJETS PERDUS

Quand je suis né, j'ai perdu le calme, la paix, la tranquilité. On passe sa vie à essayer de les récupérer. Il faut attendre d'être mort  pour les retrouver.

UN TABLEAU CYNIQUE

Nos derniers présidents de la République marqueront l'histoire car ils furent des conquérants de l'inutile et du désagréable. Ils surent multiplier les musées, construire bibliothèque, opéra, pyramide, arche, engagèrent des guerres qu'ils ne terminèrent jamais, creusèrent le chômage, la dette, la délinquance. Ils passèrent l'essentiel de leur temps à voyager, à avoir des bonnes fortunes, à batifoler avec leur conquêtes dans les jardins des châteaux que la République leur offrait.

Ils jetèrent leurs dernières forces dans une bataille shakespearienne qu'ils perdirent sans panache.

Le ridicule ne les atteignit jamais et ils ne virent jamais leurs erreurs, leur bêtise, leur paresse, leur médiocrité. Sourds, aveugles, bavards, inconscients, ils ont conduit à l'abattoir un troupeau qui leur ressemble, content d'y être mené.

LE GRATTAGE

Se gratter où ça  démange est le moyen le plus simple de mettre le doigt sur le problème et se faire plaisir sans rien dépenser ni devoir.

LA RAISON

Les très cons se reproduisent plus vite que les pas cons. On comprend qu'ils soient plus nombreux.

CONFESSION

Je me déçois depuis toujours au point que je ne compte plus mes déceptions. Je souffre:

- de n'être pas plus grand d'une dizaine de centimètres. J'aurais eu une vision plus élevée de la situation.

- de ne savoir chanter, siffler, parler en public. Cela paraît pourtant facile.

- de ne rien comprendre aux mathématiques, bien avant math sup.

- de ne pouvoir sauter, courir faute de souplesse, de vitesse, plonger  par la faute du vertige.

- de manquer de culot, d'ambition, de courage, d'imagination.

Tous ces manques m'ont empêché de devenir le héros de mes rêves. Ce sont eux les coupables auxquels je dois de me lamenter et de trainer, dans la journée, mes médiocrités.

Quand je rêve, je suis tout ce que je ne suis pas dans la réalité. Vous comprenez les déceptions que je dois affronter au réveil.

HEUREUSEMENT,

je ne me souviens pas de ce que j'ai oublié.

S'il fallait écouter tout ce que l'on entend dire, on n'aurait pas le temps de parler.

UN PHÉNOMÈNE

Si vous voyez ce que je veux dire, c'est que vous avez une vision acoustique.

ET LA PARITÉ, bordel

Ils parlent toujours du mariage des prêtres, jamais de celui des bonnes soeurs. En plus d'être cons, ils sont sexistes.

La vie est, comme toutes les habitudes, difficile à quitter.

Pour être digne de foi, une croyance devrait prouver sa véracité par une démonstration expérimentale, mathématique et non être le résultat d'une construction chimérique, d'une spéculation philosophique, d'une supputation fumeuse, d'une illumination, le traitement d'une inquiétude, un sous-produit de l'imagination. Si elle ne passe pas l'examen, elle est indigne de foi.

L'ULTIME INJONCTION D'UN CYNIQUE

Il va rendre son dernier soupir et au curé qui veut " l'extrême-onctionniser", il murmure:" laissez-moi savourer ce moment unique".

Les gens qui ne s'intéressent qu'à eux ne comprennent pas que l'on s'intéresse aux autres.

UN GRAND MERCI À LA GRAVITÉ

On a la terre, la mer, l'air, le ciel peuplé de nuages et au-delà le vide inter-planétaire qui  les aspirerait  vers l'infini de l'espace si on n'avait pas la pesanteur pour tout retenir.

SUITE

- "Mais, B.D.M., il doit bien y avoir une explication à cette constance dans l'erreur et si vous ne la connaissez pas, qui va la connaître?" fulminez-vous.

- "Pour vous calmer, je vais vous donner mes explications.

Les erreurs de câblage  et de programmation pourraient être évoquées. Le vice inné, dormant se réveille dès que le cerveau a atteint sa maturité et conduit à la paranoïa, à la schyzo, à l'hystérie, etc.. Le cerveau ne peut plus s'exprimer raisonnablement et il sombre dans la folie. Le cas qui nous intéresse n'entre pas dans cette carégorie puisque le sujet est normal par ailleurs.

L'altération du jugement peut être le fait de l'âge, du vieillissement des neurones, de la perte de synapses, de l'usure des mémoires qui aboutissent à un déficit dans l'estimation de la situation. Le gentil vieillard  tient des propos égrillards, se permet des gestes déplacés. Il est atteint d'un syndrome de Richardson et peut se retrouver en prison ou en psychiatrie si on ne pense pas à ce diagnostic. Là encore, ce sont des cas cliniques, répertoriés, classifiés et qui n'ont rien à voir avec notre  problème.

La raison est ailleurs".

(à suivre)

Quand on attend une bonne nouvelle, l'inquiétude est joyeuse pour l'optimiste, anxieuse pour le pessimiste.

L'eau est sensible a la température.

Elle est solide et prisonnière de la glace à 0 degré et au-dessous. Elle est liquide et coule ou tombe entre 1 et 99 degrés. Elle devient légère, gazeuse, aérienne  à 100 degrés et au-delà.

On ne sait pas dans quel état  elle a le plus de mémoire.

Les mauvais rêves semblent réels.

UN MOYEN SIMPLE

Pour vivre plus longtemps, il faudrait naître plus tôt, mais c'est  difficile. Je me suis tourné vers le reste pour essayer de vieillir moins vite que le temps:

• le sérum de Bogomolez, mais il n'est plus en pharmacie;

• les cellules  fraîches de Niehans, mais depuis Pie XII, elles ont perdu leur crédibilité;

• la novocaïne de  feu madame Aslan  mais elle est sujette à caution et sans espoir de la récupérer;

• l'hormone de croissance: j'ai grandi de 10 centimètres et pris 10 ans;

• la DHEA, elle ne marche que chez son inventeur;

• la jouvence de l'abbé Souris, elle est contre-indiquée chez un mécréant.

Finalement, je me suis résigné à mourir sans perdre du temps à essayer d'en gagner.

SOUVENIRS SOUVENIRS

La mémoire est mal faite. Ce sont les souvenirs du passé que l'on voudrait oublier qui s'accrochent et ceux de maintenant, dont on aurait besoin, qui disparaissent. Par exemple, où ai-je pu mettre mes clefs?

QUATRIÈME LEÇON

Les difficultés commencent. Il va falloir faire un effort d'introspection en vous demandant sur quels critères vous jugez qu'une personne est sympathique. Ils  vous donneront les clefs recherchées. En général, la sympathie dépend de qualités faciles à identifier: amabilité, honnêteté, serviabilité, fiabilité, politesse. À l'opposé, un individu grossier, menteur, hypocrite, égoïste, voleur, intéressé, malhonnête sera antipathique de façon automatique.

Cette distinction fait un premier tri. L'impression sera confirmée par la suite. 

L'auto-analyse nous apprend à quelle catégorie de personnalité on appartient et si on a une chance de paraître sympathique. Le processus n'est possible que si votre lucidité est à la mesure de votre désir. Peut-être serez-vous déçu de ce que vous découvrirez.

Dans le meilleur des cas; le bilan est positif et vous avez toutes les qualités qui vous rendront sympathique.  Elles doivent être opérationnelles. Je vous apprendrai à les activer dans la prochaine session.

Mon avis est précis, mon opinion est générale. Personnellement, ils ne m'intéressent pas parce que je les connais déjà.

Pour garder une bonne opinion de soi et ne pas déprimer, il faut ignorer tout ce que l'on ne sait pas, ce que l'on ne comprend pas et se concentrer sur le reste, c'est à dire le peu que l'on connaît. C'est dur , mais avec de la patience, de l'entraînement, de la chance, on y arrive.

Les bonnes occasions de se taire  sont aussi nombreuses que les mauvaises de parler.

Une mauvaise nouvelle qui s'avère bonne déçoit en bien.

Les gens antipathiques n'aiment pas les gens sympathiques car ils leur rappellent ce qu'ils ne sont pas.

UNE LIBERTÉ BAFOUÉE ET MÉPRISÉE

La société française comme beaucoup d'autres mais plus que certaines refuse d'évoluer, de s'adapter. Cela se remarque dans sa politique énergétique, carcérale, sécuritaire, écologique, migratoire, éducative. Dans ces domaines, elle connaît la problématique et les conclusions  ne sont pas suivies des décisions inévitables par lâcheté, passivité, paresse. Elle laisse aux suivants le soin de réparer ses carences avec l'espoir de  faire oublier sa médiocrité.

Elle conserve un tabou, l'euthanasie. Il a depuis longtemps sauté dans des pays plus évolués, mieux éduqués, plus civilisés comme la Belgique, la Suisse, la Hollande, le Luxembourg et demain peut-être, l'Italie dont la cour constitutionnelle a estimé, dans une décision rendue publique le 25 septembre dernier, que le suicide assisté n'était pas constitutionnellement punissable par la loi si des conditions strictes étaient réunies.

Avoir le droit de disposer de sa mort au même titre que l'on dispose de sa vie  est une liberté  dont les français ne jouissent pas.  La liberté de se suicider n'existe pas en France pays de la liberté. Il reste un crime commis contre soi-même. Malheur à celui ou à celle  qui, par altruisme, pitié, bonté apportera une aide. Au lieu d'être félicité, il sera appréhendé, jugé, condamné.

L'hypocrisie est cependant totale car jamais l'avortement,  défendu, revendiqué, admis, entré dans  la bonne conscience et les mœurs n'est mis en parallèle. Il s'agit pourtant d'une mise à mort légale. Serait-ce une question d'âge? Il est admis que l'acharnement thérapeutique n'a plus sa raison d'être, que le médecin peut arrêter les soins. Cependant les circonstances ne sont pas celles qui s'appliquent au suicide assisté. Dans ce cas, la décision est personnelle, Elle n' a que faire de l'avis d'un tiers. À quel titre, ce dernier aurait-il le droit d'approuver ou non une décision qui ne ne le concerne en rien, Cette intrusion dans la vie d'autrui est inacceptable et une atteinte insupportable à une  liberté  fondamentale. Le droit de quitter la vie devrait apparaître aussi capital, équitable, inaliénable que la liberté de pensée, d'opinion, de circulation.

Le refus idéologique cache une peur panique qui a contaminé la pensée politiquement correcte de ceux qui  se sont arrogés le pouvoir de décider au détriment de ceux qui ne pensent pas comme eux. Aujourd'hui, seuls ceux qui sont capables de réfléchir indépendemment des idées qu'ils ont reçues  peuvent concevoir de mettre fin à leur vie quand elle est devenue indigne ou inutile.

Le suicide assisté désacralise l'homme. C'est cela qui est insupportable aux croyants, les autres crient à l'eugénisme  pour diaboliser leurs contradicteurs et dévier le débat en parlant d'autre chose. 

LE CYNIQUE A ENCORE DES CHOSES À NE PAS DIRE

Savoir que tout a une fin rend heureux.

***

Le seul moyen d'être félicité, admiré, remercié, récompensé est de venir de mourir. Avant, on avait ignoré vos mérites, après , on vous aura oublié.

***

Je commence la semaine dans une expectaive qui augmente au fil des jours: finirai-je la semaine debout ou allongé?

Je plains les hommes du futur  qui nous aurons eu comme ancêtres.

LES DEUX OPTIONS

On peut choisir  de pourrir en terre en étant dévoré par les asticots qui vont nettoyer les os jusqu'à la moelle. D'autres, moins terre à terre, préfèrent brûler mort. Leur eau part en vapeur. Le reste se calcine  et fait de la poussière cendrée  que l'on met dans un vase sur la cheminée.

Les scrupules que l'on a sont pipeau  par rapport à ce qu'ils devraient être, en général.

POUR BIEN FAIRE

Noble ambition, la vôtre , bravo. Voici quelques conseils :

-faire attention où l'on met les doigts, les pieds,

-avoir un plan B, ne pas partir à l'aveuglette,

-réfléchir,

-prendre exemple ( sur un bon), son temps,

-s'entraîner,

-avoir de bons outils

-savoir se critiquer, prendre du recul,

-demander conseil.

Au final, pour être sûr de ne pas mal faire, on peut le faire faire.

Le coupable  a la satisfaction ne pas avoir été arrêté par erreur.

LES MAUVAISES ŒUVRES DU CRÉDULE

Le crédule fait vivre à ses crochets les agents de la publicité, des religions, de la politique. Si les incrédules étaient plus nombreux, tous ces gens seraient pauvres ou obligés d'avoir un travail honnête.

Savoir qui on est est  facile à savoir parce que l'on est en pays de oonnaissance.

Celui qui perd et reconnaît sa défaite est plus élégant  que le gagnant.

Le sommet a un pic pointu, la position  y est instable et dangereuse, la chute fatale.

LA CONSTANCE DANS L'ERREUR

L'observation est une occupation instructive et étonnante. Elle permet d'isoler deux types d'individus: ceux qui ont une constance dans l'erreur et à qui rien ne réussit et ceux à qui tout réussit et qui ont une constance dans le succès.

Les premiers paraissent rechercher le malheur, les deuxième abonnés au bonheur.

Comment s'explique cette différence et l'incapacité pour les uns de prendre une bonne décision et, pour les autres, leur facilité  à en prendre une bonne? Un effet de la malchance ou de la chance ?

Le hasard ne paraît pas avoir sa part car la décision est dans les deux cas, réfléchie et murie. Le pourquoi doit être ailleurs, mais où?  C'est ce que nous ne savons pas et aimerions savoir.

COMME C'EST ÉTRANGE

Je deviens étranger au monde qui m'entoure. J'ai constaté qu'il y a de plus en plus de gens qui me sont inconnus et qui ne me connaissent pas. Ils sont beaucoup plus jeunes que moi et ne s'intéressent pas à ce que je fais et ai fait.

Je vais être obligé d'aller voir ailleurs pour me  retrouver en terrain de connaissance car la solitude, c'est bien, mais à plusieurs.

Si je n'avais pas eu de la chance, il y a cinquante ans,  ma vie aurait été plus courte.

On ne connaîtra jamais l'infinité des gens qui auront eu la chance de ne pas exister.

PAVLOV ET NOUS

Nos actions dépendent entièrement des conseils, en fait des ordres, que le corps donne sans arrêt. Ce ne sont pas des préconisations mais des obligations.

• La faim nous fait manger, la soif boire.

• Le sommeil nous envoie dormir.

• La douleur fait souffrir, la peur blêmir.

• L'indigestion nous fait vomir.

Notre dépendance s'étend aux choses : nous décrochons le téléphone quand il sonne, nous ouvrons la porte quand on frappe, nous répondons à la question, payons l'addition, réglons la facture etc..

L'obéissance réflexe est un automatisme atavique qui démontre l'emprise de l'organique sur la liberté qui n'existe que dans les discours, les devises, les discussions philosophiques.

TROISIÈME LEÇON, L'APPARENCE

L'aspect est  important. Est-ce à dire que l'on doive cultiver le mimétisme et chercher à ressembler à l'autre?  Cela serait  une erreur. Il ne s'agit pas de faire de l'entrisme comme le font les trotskystes  qui infiltrent les socialistes pour les révolutionner de l'intérieur en les trompant sur leur idéal, leur personnalité, leurs objectifs. Vous êtes honnête, devez rester vous-même. Un hypocrite à ce degré ne sera jamais sympathique, personne ne le voudra pour ami ou en président de la République.
Face à des  gens différents  dans leur habitus, montrez seulement  que vous les comprenez, , que vous aimeriez avoir leur liberté, leur excentricité ou leur classicisme. Votre compréhension admirative leur fera oublier la banalité de votre allure, la neutralité de votre dégaine.

CURIEUX S'ABSTENIR

L'absence de curiosité est considérée, par ceux qui en sont dépourvus, comme une preuve de discrétion, de bonne éducation, de politesse.

En réalité, elle cache une indifférence profonde, une pauvreté  relationnelle, une incapacité à partager des émotions, des sentiments, des sensations.

Maladie chronique, incurable, appauvrissante, elle condamne à la solitude, à l'enfermement intérieur.

Le panseur penseur soigne en réfléchissant.

Pour m'inquiéter, j'attends d'avoir une bonne raison.

POUR CHANGER LES IDÉES, LA RÉVOLUTION

Les gens éprouvent  pour les autres beaucoup plus souvent de  l'indifférence, de l'antipathie, de la haine que de l'intérêt, de la sympathie, de l'amour . La différence dans le sentiment n'est pas une question d'apparence qui n'agit qu'au premier abord et disparaît au deuxième . Son origine est profonde, immatérielle, spirituelle et n'est pas une question de couleur, de pays, de langue mais de style, de croyance, de comportement, d'habitudes. Exemples:

-l'ami des faisans, des lapins, des tigres, des baleines, des lions, hait le chasseur qui exulte à l'idée de les tuer  pour le plaisir.

-l'athée, l'agnostique, l'incrédule ne supportent pas le croyant qui veut le convertir, lui imposer sa  loi, sa foi qu'il juge être des illusions, des aberrations, de la folie.

- l'individu sans humour  ne tolère pas  celui qui rit de ce qui le fait  pleurer.

-l'actif entreprenant travailleur méprise le paresseux passif, inactif.

- le sectaire, l'idéologue, l'utopiste , l'anarchiste, le raciste, le communiste, le fasciste condamnent le cynique sceptique.

La conciliation serait possible; la concorde pourrait s'installer, la paix régner entre ces oppositions irréductibles que si la réalité prenait le pas sur les idées qui ne détiennent pas la vérité.

?

L'espoir fait vivre, le désespoir mourir. Quand on a ni l'un ni l'autre, qu'est-ce qu'on fait?

MON MATIN EST TRÈS OCCUPÉ

Tous les matins, avant de me lever, je fais le bilan de la nuit. Je suis content quand j'ai fait un beau rêve dont je me souviens dans les grands lignes. Je n'ai pas perdu mon temps.

***

Quand le matin , je me réveille et que je baille , je me demande :

-" ai-je assez dormi ou dois-je me rendormir?"

ou

" ai-je faim?"

C'est mon estomac qui tranche la question quand je l'interroge.

Quel triste idée ont de Dieu ceux qui, par orgueil,  disent qu'il les a fait à son image!!!

L'ATITUDE DU CYNIQUE

Devant une situation à laquelle on est impuissant , on peut
-soit faire quelque chose pour paraître concerné,  s'occuper, faire la mouche du coche.
-soit comme moi, prendre acte et faire la sieste.

Vaincre en profitant des faiblesses de l'autre n'a rien de glorieux, c'est comme si un poids lourd gagnait par KO sur un poids coq.

INSPIRÉ DE FAITS RÉELS

L'indifférence, les différences, l'éloignement font disparaître puis oublier les vivants bien avant qu'ils ne soient morts.

LES INCONNUS ET LES CONNUS

Les gens  se divisent en deux catégories pour tout, toujours. Il y a les avec et les sans .

 Exemples: les pauvres et les riches, les bons et les mauvais,  les droitiers et les gauchers etc.. 

On parlera aujourd'hui de ceux qui gagneraient  à ne pas être connus et de ceux qui gagnent à rester  inconnus.

Les premiers  ont acquis une célébrité et , pour certains, une renommée qui parfois dépassent les limites  en accédant à la couverture des magazines, à la une  du Figaro, à l'ouverture du journal télévisé. Ils veulent être connus pour pouvoir prétendre à la députation, à la présidence, au premier rôle dans Britannicus, à la tête d'affiche à l'Olympia, pour une belle position,  des gros cachets, de beaux salaires, des gras dividendes et faire des provisions de louis d'or pour leurs vieux jours.

Les seconds, leur contraire, restent dans la foule des inconnus car ils savent que leur anonymat est une garantie de tranquillité, de sécurité et une condition du bonheur.

On peut en tirer la conclusion décourageante  que ceux qui occupent le devant de la scène  sont des monstres d'orgueil, de prétention, des m'as-tu vu dépourvus  de la sagesse, de la raison, de l'intelligence  des m'as-tu-pas vu.

Ne pas savoir ce à quoi on a échappé en  prenant une décision qui aurait pu être différente permet d'avoir l'esprit tranquille . 

LE PROBLÈME

Le problème de l'homme est trop simple, trop évident, trop énorme pour être vu et il est ignoré puisqu'inconnu. Je vous l'apprends même si vous ne voulez pas le connaître : le corps et l'âme ne sont pas compatibles. Ils s'opposent et se livrent un combat permanent. J'en connais le pourquoi et le comment.

Cette introduction était un amuse-gueule pour vous mettre en appétit. Je développerai un autre jour.

UNE IDÉE FORTE

La faiblesse du bien est qu'il fait oublier le mal sans le faire disparaître.

PS: cette forte pensée  a probablement été dite 2064 fois (au moins) dans les 20 dernières années, ici et  là, mais elle est bonne à redire (ndlr).

NE NOUS TROMPONS PAS

La difficulté ne réside pas dans le problème mais dans la solution.

GRANDEUR ET DÉCADENCE

On assiste à une régression des ambitions des jeunes hommes. Hier ils rêvaient de s'envoyer en l'air et d'atteindre le septième ciel. Aujourd'hui, ils trouvent leur plaisir à se jeter par terre en tombant de haut.

Ce désir est révélateur d'un changement de l'état d'esprit et traduit un désir de mort  qui les pousse à: 

- faire du parachutisme sans parachute,

- sauter dans le vide avec un wingsuiter, un élastique.

Il faudrait leur demander s'ils veulent être leur propre fossoyeur.

J'aime me promener avec mes chiens dans les champs. On respire un bon air, on admire les oiseaux, les papillons (j'en ai vu un ce matin, en plein hiver), on cueille des champignons. Je la préfère à une  promenade dans les couloirs du métro non pas tant à cause de la cohue, de l'odeur, du bruit, de la chaleur, des courants d'air, de la saleté, des pick-pockets mais parce que je n'aime la couleur des couloirs.

Pour être vigilant, il faut être prudent, attentif et, surtout, vigile.

Les planètes sans vie seraient complètement mortes si elles n'existaient pas.

SI

Si l'espèce humaine avait été différente et non pas orgueilleuse, hypocrite, égoïste, sectaire, belliqueuse mais généreuse, respectueuse, tolérante, pacifique, il n'y aurait pas eu de guerres, de capitalistes, de communistes, de socialistes, d'anarchistes, de fascistes, de terroristes, d'atomistes, de fanatiques, de pollueurs, de chasseurs, de menteurs.

Les orages, les incendies, les inondations, les tremblements de terre, les tempêtes font assez souffrir la nature et l'homme n'aurait pas apporté la  touche finale qui la détruira.

Si le vent avait une boussole, il saurait où aller et ma girouette  ne passerait pas son temps à tourner et pourrait se reposer.

Le mensonge révèle la vérité du menteur.

La seule façon de maigrir sans peine est de manquer d'appétit pour les choses qu'on aime manger.

Ceux qui volent bas ne voient pas celui qui vole haut.

LE LIÈVRE ET LES SALAUDS

Quand, comme maintenant, un vent glacial balaie la pluie dont l'eau noie la terre avant  de se vitrifier en gelant, je plains, je souffre, je pleure pour toutes les créatures grandes et petites qui luttent pour ne pas mourir de faim, de soif, de froid dans la solitude d'une nature qui a décidé de s'en débarrasser. J'admire leur courage, leur volonté, leur résilience, leur science de la survie, leur optimisme.

Il existe aussi des individus qui, avec l'aide de l'état, les encouragements du gouvernement, la bénédiction de saint Hubert profitent de leur faiblesse, de leur détresse, de l'absence des feuilles, et les massacrent pour le plaisir de tuer, le frisson sadique de faire mouche sur une cible vivante désarmée, belle à en mourir. Le savoir me révulse et je m'indigne qu'ils me donnent envie  de leur appliquer la loi de la jungle.

LE CONSEIL BASIQUE

Ne pas croire les menteurs professionnels: politiciens, idéologues, sectaires, publicitaires, religieux., seulement les occasionels: vous, moi, le boucher, l'épicier, le médecin, le plombier etc...

UNE INJUSTICE RÉPARÉE

L'ignorance est l'étape obligatoire qui précède la connaissance, la découverte. Sans elle, elles n'existeraient pas.
Je suis fier de combler cette lacune en rendant à l'ignorance la place qui lui est due et un hommage méritée.

L'AMBITION LEUR SUFFIT

Si les présidents en exercice, les premiers ministres en charge, les dictateurs en fonction, suivaient mon conseil, ils éviteraient  de perdre le  pouvoir le jour de leur révocation, de leur destitution, de leur assassinat, de leur non-réélection. Ils ne subiraient pas cette humiliation s'ils démissionnaient avant de montrer qu'ils ne savaient pas tenir leurs promesses, respecter leurs engagements, gagner le respect et faire ce qu'ils devraient  faire.

Mais ils sont si petits, si médiocres, si minables que satisfaire leur ambition leur suffit. Ceux qui essaient de se surpasser n'y arrivent jamais, leurs rêves dépassent trop la réalité de leurs possibilités.