Quand, comme maintenant, un vent glacial balaie la pluie dont l'eau noie la terre avant de se vitrifier en gelant, je plains, je souffre, je pleure pour toutes les créatures grandes et petites qui luttent pour ne pas mourir de faim, de soif, de froid dans la solitude d'une nature qui a décidé de s'en débarrasser. J'admire leur courage, leur volonté, leur résilience, leur science de la survie, leur optimisme.
Il existe aussi des individus qui, avec l'aide de l'état, les encouragements du gouvernement, la bénédiction de saint Hubert profitent de leur faiblesse, de leur détresse, de l'absence des feuilles, et les massacrent pour le plaisir de tuer, le frisson sadique de faire mouche sur une cible vivante désarmée, belle à en mourir. Le savoir me révulse et je m'indigne qu'ils me donnent envie de leur appliquer la loi de la jungle.
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