Le haut commandement de l'état français a eu, il y a longtemps , un général comme chef. Des maréchaux des logis (sergent) ont pris la suite avec, sous leurs ordres, une armée pléthorique forte de millions de fonctionnaires ayant l'envie d'être réformés pour s'enfuir dans une retraite prématurée. Fidèles à une tradition héritée de Sedan, de Gamelin, de l'Indochine, de l'Algérie, ils sont toujours en retard d'une ou deux guerres, livrent des batailles perdues d'avance, défendent des positions intenables, s'attaquent à des bastilles inexpugnables. Se croyant à l'avant-garde, ils mènent des combats d'arrière garde.
Avec des traîtres pour alliés, ne croyant pas leurs promesses, ne tenant pas leurs engagements, donnant des ordres contradictoires, ils entrent au galop dans les poubelles de l'histoire de France.
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