Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


lundi 20 avril 2020

LE GRAND DÉRAPAGE OU LA SITUATION VUE PAR LE CYNIQUE

Il y a eu la Grande guerre (14-18), la Grand dépression (1929). On est aujourdui,  20 avril 2020, dans le Grand dérapage. Il est parti d'un virus, aussi banal que les précédents mais rendu dangereux par la rapidité de sa diffusion et de son arrivée chez nous. On avait le temps, avant, de s'habituer à son existence très loin et de se préparer à l'accueillir avec circonspection, inquiétude, précaution et l'information était noyée dans son courant. Aujourd'hui, ce délai ne grâce n'a pas fonctionné, l'expansion a eu la vitesse des avions à réaction. La diffusion s'est faite en jours alors qu'elle prenait des mois avant la mondialisation. Cette précipitation à nous envahir a déclenché une hystérie médiatique qui a pris le pouvoir. Elle avait trouvé un sujet vendeur, une tête de gondole, un blockbuster. Elle l'exploite à outrance, en fait son pain quotidien, multiplie l'information, fait parler les chiffres, les statistiques et leur fait dire ce qu'il faut pour grossir l'inquiétude, faire de l'audience, affoler les  marchés, obliger les gouvernements à décreter l'état d'urgence. Elle a réussi à provoquer un reflexe de peur qui mit en branle l'esprit de l'escalier et une cascade de décisions imbéciles qui arrêta l'activité avec une paralysie générale, la mise en prison à domicile. La société ne travaille plus. Elle est interdite de circulation.

Le capital gagé sur la production et la consommation est en train de disparaître. Les anti-capitalistes triomphent. Un virus a obtenu son extinction mieux qu'une révolution impossible. Ils vont mourir heureux, satisfaits, comblés, en même temps que lui.

Il y a des poches de résistance. Lucides, certains ne se prirent pas dans le piège. Le dépistage est général. Les indemnes vaquent, les contagieux sont mis en quarantaine le temps de se normaliser. Le malades sont soignés. La vie suit son cours. L'hystérie n'est pas collective.

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