Covid
Fléau morbide
Surgi sur un marché immonde
D’un nouveau leader du monde
A envahi les nations
Qui ne prenaient plus de précautions
Chine du capital
Mais à l’esprit ancestral
Torturant les animaux
Dévorant jusqu’à leurs os
Méprisants USA à genoux
Austère Europe cherchant des sous
Moins d’hôpitaux
Plus de masques
Mais sur les visages des oripeaux
Plus d’alcools autres qu’enivrants
Plus de médicaments
Des soignants harassés
Pourtant célébrés
L’humanité est bien fragile
Qu’un minuscule organisme annihile
Familles séparées
Ménages épuisés
Enfants enfermés
Personnes isolées cloîtrées
Étudiants à leurs claviers
Sportifs en chambrée
Tous prisonniers
La vie humaine est en pause
Sortir personne n’ose
Avant interdites les femmes voilées
Maintenant bouches et nez cachés
Le temps est suspendu
Les habitudes sont perdues
L’insouciance est bannie
Pourtant le printemps célèbre la vie
Car retentit le chant des oiseaux
Mésanges, rouge-gorges et autres passereaux
Désormais les seuls sons
Et bien des hérissons
Survivent sur l’asphalte
Où les voitures ont fait halte
Chaque plante, chaque arbuste fleurit
L’espoir nous sourit
Même si notre vie ne sera plus jamais la même
Qu’importe puisqu’on s’aime
Et tu verras
On se retrouvera...
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