On attribue à Mao, ce phare de l'humanité, ce chantre, ce poète, cet assassin des masses laborieuses, une vérité sortie de ses entrailles : "le poisson pourrit toujours par la tête".
Elle est considérée comme la preuve de sa subtile intelligence, de son extraordinaire sagacité, de son sens politique.
Comme d'habitude, il a trompé ceux qui le croient: la pourriture de la tête n'a aucun effet sur le reste du corps qui lui survit, sinon il y a longtemps qu'il n'y aurait plus de nation. Elle survit à la médiocrité, à la bêtise, à l'ignorance de ses dirigeants, depuis toujours. La France en est un exemple parmi tous.
Elle existe depuis l'an 1190 ans, a une langue, des frontières, un gouvernement. Pendant sa période royaliste, ont régné, de façon absolue, des rois qui étaient fainèants, fous, illetrés, assassins, voleurs, violeurs, paranoïaques. Elle a survécu à deux intermèdes impériaux familiaux où se succédèrent un ambitieux orgueilleux obsessionnel épileptique se prenant pour Alexandre, César et Charlemagne et un neveu arriviste opportuniste élevé dans le culte de l'oncle et dont Sedan fut le Waterloo.
La république ne trahit pas la tradition. Le pays fut livré à des syphilitiques, des avocaillons marrons en rupture de prétoire, des fonctionnaires sans imagination, sans courage, paresseux, des prévaricateurs, des escrocs, des traîtes, des corrompus, des menteurs, des viveurs etc..
Cette cohorte interminable, ininterrompue s'enrichit à chaque élection d'avatars nouveaux assoiffés, affamés, affairés, décidés à se gaver, à en profiter.
La bête résiste, elle a l'habitude, ils ne l'auront pas plus aujourd'hui qu'hier, ces pourris.
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