Le monde est fait de beaucoup de gens. Deux sortes retiennent l'attention.
Il y a ceux qui mettent leur corps en haut de leur échelle des valeurs. Le temps et l'argent passent à le modeler, à le sculpter, à le transformer à rendre jaloux les modèles de Praxitèle et de Michel-Ange. Le travail est harassant. Des dames ont le souci de devenir belles ou de le rester. Le temps et l'argent passent en maquillage, chez le coiffeur, l'habilleur. L'objectif est de paraître étincelante, toujours jeune et faire disparaître les flétrissures, les taches, les rides, les cernes, les poches. Les radicales se font rectifier le nez, les lèvres, la peau, les fesses, le ventre. Leur idéal est de faire de l'ombre aux Gina, Ursula, Virna, Romy, Catherine de notre jeunesse.
Il y en a d'autres qui se moquent de leur habitus et ne se regardent pas dans la glace. Ils n’interrogent que leur cerveau, la partie la plus importante de leur anatomie. Ils fréquente les laboratoires, les académies, ne s’intéressent qu'aux chiffres et aux lettres,. Ils ne pensent qu'à penser. Ce sont les savants, les philosophes, les écrivains, les poètes, les artistes, tous ceux qui fabriquent du beau sans se soucier de l'être.
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