Le pluralisme s'oppose à la vérité. En réalité, le monde est binaire et l'a toujours été. Il se résume en deux sigles mathématiques: plus et moins et ses dérivés: le haut-le bas, la droite-la gauche, le beau-le laid, le bien-le mal, le grand-le petit, le vrai-le faux, le sucré-le salé, le froid-le chaud, oui-non, tout-rien, etc.-etc.. Il est partout et il divise de la même façon l'espèce humaine en un pôle positif et en un pôle négatif qui s'affrontent depuis toujours. Il y a une fraction minoritaire de gens vertueux et intelligents, raisonnables, pacifiques aimables, pondérés, sages, équilibrés, réfléchis qui doivent supporter une majorité vicieuse et stupide, fanatique, bête, méchante, cruelle, irresponsable, inculte, irréfléchie, ridicule.
Entre les deux et depuis longtemps, l'équilibre était précaire, instable et rarement au bénéfice de la vertu mais les additions compensaient les soustractions, les multiplications les divisions et le monde continuait sa course, à l'aveuglette mais pas dans le mur. Aujourd'hui, le vice l'emporte, balaie tout. Les éoliennes ont la peau des hirondelles et des goélands, les pesticides celle des abeilles, les nitrates et les métaux lourds envahissent l'eau potable, le plastique colonise la mer, les usines d'armement embauchent, l'Amazonie recule, l'Afrique enfante, émigre, l'Amérique rêve d'aller dans les étoiles et le pays brûle, les femmes ne veulent plus conjuguer au masculin, les hommes veulent être des madames. L'intelligence artificielle arrivera trop tard, en phase terminale, pour prendre le pouvoir, le monde ayant déjà pris feu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire