Maniac, cet ouvrage de Benjamin Labatut dont je vous ai déjà vanté la qualité se déguste. Dans les pages de 314 à 320, il fait parler Eugène Wegner, un proche de Von Neumann, le héros du livre dans un chapitre intitulé "Il n'y a pas de remède au progrès". Il raconte (nous sommes en 1957), comment von Neumann tentait de créer un système universel d'auto-replication qui unirait biologie, technologie et théorie des calculateurs. Il raconte que durant ses derniers mois de sa vie, von Neumann était devenu d'un pessimisme noir au sujet de l'avenir de l'humanité, non à cause des bombes dont il était l'un des pères mais parce qu'il la voyait redoutable.
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