Une hypothèse qui n'engage personne: vous connaissez le problème que soulève le choix du remplaçant de Daniel Craig pour entrer dans la peau de James Bond. Sa démission du MI6 a laissé le haut commandement de MGM qui a racheté les droit à mademoiselle Broccoli et à monsieur Wilson dans la plus extrême confusion. Il se murmure, dans les milieux bien informés, que la lutte est sévère entre les classiques qui veulent un homme bien charpenté, à la virilité confirmé, avec du charisme, de l'humour british accessible à ceux qui en sont dépourvus, britannique de souche et les wokes qui exigent une girl ou à défaut un trans dans laquelle les féministes intégrales se reconnaîtront. Ils surfent sur la vague actuelle de superhéroïnes qui monopolisent dans les films et les séries le rôle principal, celui habituellement réservé au sexe fort. Il devient difficile de ne pas avoir une femme générale d'active, une inspectrice intrépide, une détective plus astucieuse que Poirot et Holmes réunis et noire, une profileuse de choc, une présidente en exercice, demain le pape sera une papesse. Cette lutte entre les anciens et les modernes renoue avec une vieille tradition. L'histoire montre que ceux-ci ont toujours triomphé. La seule chance pour que James ne soit pas une Jamie est la peur qu'inspire Trump et la bataille qu'il est en train de gagner contre ce grand remplacement.
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