Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


lundi 11 mars 2024

LE BAZAR MONDIAL OU L'EXPLOITATION DE LA PEUR , DU DÉSIR ET DU BESOIN

Le monde est un immense bazar de vendeurs et d'acheteurs, de chasseurs et de pigeons, d'escrocs et de gogos, de profiteurs et de quémandeurs, de maîtres et d'esclaves, de loups et de moutons, de menteurs et de crédules, de vainqueurs et de vaincus. Chacun vit au crochet d'un autre et le curé prospérait sur la peur de l'enfer, l'espoir du paradis et le besoin de comprendre le pourquoi et le comment, la religion pourvoyait à tout. Le procédé est partout le même et la relation s'établit sur l'exploitation de la peur, du désir, du besoin. 

Le médecin vit de la peur de la douleur, de la maladie et de la mort et de tout ce qui la provoque: sucre, sel, gras, alcool, drogues, pollution, accidents.

Le paysan, le boulanger, l'épicier, le boucher, le charcutier, le pâtissier, le caviste, le vigneron vivent de la faim, de la soif, de l'appétit et de la gourmandise.

Les artistes vivent du besoin qu'ont les gens de se divertir, d'oublier ce qu'ils sont, ce qu'ils vivent et s'évader.

Les militaires, les policiers vivent du besoin et de l'espoir d'être protégé, défendu, sauvé des dangers, des voleurs, des assassins, des envahisseurs et de ne plus avoir peur de sortir le soir, d'être cambriolé, de l'avenir.

Les juges vivent de l'espoir que la justice soit rendu, que le coupable soit puni.

Les gouvernants vivent du désir du peuple d'être heureux, prospère, en paix. Il en délègue  le travail à ceux qui disent que c'est leur métier. Au sommet de la hiérarchie des menteurs, des escrocs, des vendeurs, des chasseurs, des profiteurs, dès qu'ils ont le pouvoir de commander, de diriger, d'ordonner, d'édicter, ils soumettent  à leurs lois les masses qu'ils gouvernent. Ils le font dans l'intérêt des supérieurs de la patrie dont ils font partie et qui les ont mis où ils sont, les inférieurs ayant la part qu'ils méritent. 

Dans ce rapport, le plus fort a toujours le dernier mot et la première place. La lutte est inégale car l'analphabète en sait moins que le lettré, l'ignorant ne connaît pas l'envers des cartes, l'initié est mis au courant, le dominant écrase le dominé. 

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