L'abeille (qui n'est qu'une mouche à miel) jouit d'une aura exceptionnelle. Tout lui est pardonné. Elle est quasiment déifiée ou tout au moins béatifiée. Soyons plus réaliste et moins courtisan. Ce diptère n'est pas seulement un bienfaiteur de l'humanité, il a un côté mister Hyde dont je m'autorise parler.
Susceptible, raciste, prête à se suicider pour le plaisir de piquer, l'abeille est aussi une voleuse de grands chemins, une pilleuse de calice à fleurs. Elle s'y introduit par effraction pour butiner, dit-elle, pour voler, je dis, le précieux nectar, le divin pollen. Pleine des pattes au gosier, elle rapatrie son butin dans la ruche où il sera repris et transformé en miel liquide. Mais il y a une justice qui veille et le crime sera puni. L'apiculteur veille.
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