En ce dimanche de Pâques, prions pour ces malheureuses qui, depuis Ève, souffrent dans leur corps et leur âme du fait d'un Adam. Réduites à l'esclavage par un maître qui leur veut du mal, ne les comprend pas, ne les écoute pas, les roue de coups, elles n'ont que la haine pour se défendre. Elle gonfle leur cœur, leur donne la force de garder le silence, le sourire, de jouer la comédie de la connivence. Elles ont appris de leur mère la méthode, la manière, la patience, la ruse. Ce savoir se transmet depuis l'éternité de la même façon. Il assure la victoire finale de leur délicatesse, de leur sensibilité et de leur finesse sur la méchanceté, la brutalité, la grossièreté du mâle qu'elles enterrent dans l'allégresse et le bonheur d'être enfin libérées des chaînes du conjugo.
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