La liberté est inversement proportionnelle à la popularité. Elle est à son maximum chez l'inconnu et nulle pour la célébrité connue du monde entier. Chaque parole, chaque geste est analysé, décortiqué, scruté, déformé, critiqué par des millions qui applaudissent ou condamnent. Prisonnier de sa renommée, il ou elle est ligoté, obligé d'être à l'image de sa représentation. Aucun destin n'est plus cruel.
PS: si le marquis de Sade n'avait pas passé sa vie en prison, privé de liberté, aurait-il pu écrire "Français, encore un effort pour être républicain", son "dialogue entre un prête et un moribond" et toutes les horreurs qui effraient même les âmes insensibles?
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