"Le hasard fait bien les choses", (c'est l'idée qui, habituellement, vient en premier), mais on ne peut pas compter compter sur lui pour qu'elles soient bonnes. Il faut de la chance en plus, je n'en ai jamais, pas de raison que ça change, je lui fais pas confiance, il m'a jamais aidé, au contraire, il m'a toujours mis là où il fallait pas, au mauvais moment. Je lui dois rien de bien, je fais des économies depuis que je ne joue plus avec lui. Aux oubliettes le hasard et vive l'orange. Quel bon fruit avec sa couverture jaune-rouge, son jus sucré, sa pulpe moelleuse et ce parfum d'Espagne, de séguedilles, de fandango et d'Esmeralda. Elle me rappelle aussi Bécaud et et son voleur d'orange sur le marché. Bécaud, monsieur 100 000 volts, il a complètement disparu des compteurs de la SACEM. On ne l'entend plus, pas de petits enfants ou de neveux avides de toucher des royalties!!! Lui-même n'y croyait plus trop et je me rappelle un soir, à l'Olympia: il s'évertuait sur scène à ranimer la salle en s'égosillant, en gesticulant, en tapant fort sur le piano, la main en cornet sur l'oreille mais il lui manquait quelque chose (le plaisir de chanter, un verre de cognac, l'envie d'être là) et on était partis avant la fin.
Si vous ne voulez pas jouer avec les mots, désirez faire scandale, devenir à la mode, ne dissertez pas sur la méchanceté du bon Dieu, la bêtise de Napoléon, les horreurs exposées au Louvre mais écrivez un livre expliquant pourquoi Trump est le président qu'il faut à l'Ukraine, les bonnes raisons qu'à l'Iran d'avoir la bombe, les raisons profondes de l'antisémitisme actuel, en quoi les écologues menacent la planète, pourquoi Macron est le fils artificiel de sa femme,
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