Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 24 novembre 2018

L'HOMME ET L'ANIMAL

Si l'on s'en tient à l'essentiel -  pour ne pas se perdre dans les détails - on peut dire que l'homme se distingue de l'animal par l'intelligence et l'animal de l'homme par son indépendance.

L'homme est le surdoué de la nature grâce à un cerveau brillant qui lui permet de parler, d'écrire et de comprendre ce qu'il dit et qu'il lit, du moins pour la plupart. Ses propriétés sont un motif de fierté et lui font croire qu'il est le maître de la terre aujourd'hui et qu'il sera demain celui de l'univers.

L'animal ne parle ni n'écrit. Son univers se réduit à un champ qui est celui de sa vision. La qualité qui le distingue  est son indépendance. Il l'acquiert très tôt, dés le sevrage. Sa mère, jusqu'alors allaitante et très affairée à l'éduquer l'abandonne  puisqu'il est capable de se débrouiller et d'honorer ses besoins nourriciers.

Cette indépendance est inconnue de l'homme qui, toute sa vie, quémandera une aide tierce du début à sa fin et ne sera jamais autonome

Les parents sous-traitent l'éducation à des institutions censées être qualifiées et qui le sont pas.

Il est pris en charge ensuite par un système administratif qui va lui fournir une carte d'identité, un passeport, une carte d'immatriculation, un permis de conduire, un casier judiciaire qu'il a intérêt à garder vierge.

Le système économique s'occupe de lui pour lui assurer un emploi ou des indemnités de chômage  lui permettant de vivre ou de survivre sans avoir besoin de semer et de récolter.

Le système sanitaire s'intéresse à sa santé dans des hôpitaux, des cliniques où des médecins, des infirmières, aidés de beaucoup d'autres, vont  être payés pour veiller à ce qu'il guérisse ou meure dans les meilleures conditions de confort et de douleur.

Pour son moral, sa sauvegarde spirituelle, des troupes de religieux guident son âme, son saint esprit  au mieux de leurs intérêts.

À sa mort, il est abandonné par une équipe spécialisée dans les pompes funèbres  au cimetière ou au crématorium. 

C'est le seul moment où l'homme est  solidaire  de l'animal qui, lui, n'a eu besoin de personne pour en arriver là.

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