Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


lundi 21 octobre 2019

GAME OF THRONES

Cette série restera fameuse. Sa dimension homérique provoque l'admiration. Elle entre dans le panthéon des œuvres grandioses, géniales,  qui éblouissent, sidèrent et s'incrustent dans le souvenir.

Cette dithyrambe paraîtra exagérée à ceux qui ne l'ont pas vue, qui n'ont pas supporté sa violence.

Game Of Thrones a une simplicité historique et ne fait qu'illustrer dans des images crépusculaires magnifiques et prophétiques, des dialogues précis, courts, intenses une histoire éternelle, celle des dominants qui se combattent pour le pouvoir et régner, gouverner.

Ce combat a fait l'histoire ancienne, la moderne, fait l'actuelle et se joue sur l'écran dans un jeu des sept familles parties à la conquête du trône de fer.

Tous ces conquérants de l'inutile, du futile,  se livrent une lutte mortelle pour éliminer la concurrence. Les auteurs les colorent des caractères primaires de tout bon prédateur: ambition, orgueil, égoïsme, mépris. Leurs traits secondaires parachèvent le portrait avec  ce qu'il faut d'hypocrisie, de jalousie qui leur permet de mentir,  trahir, ondoyer,  surnager.

Game of Thrones est une parabole sur la conquête du pouvoir contée de l'intérieur. On est plongé dans les âmes de ce monde de bruit, de fureur, d'horreur. Certains n'y voient qu'une fantaisie sanglante, un conte cruel moyenâgeux, un insupportable étalage  de vices. Ils jugent le fond mauvais parce que leur extrême délicatesse, leur infinie pudeur, tout ce qui les rend aveugles à ce qu'ils ne veulent pas voir, les privent du spectacle formidable, au travers d'une glace sans tain, de la tragi-comédie du pouvoir de vie et de mort.

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