Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


vendredi 25 octobre 2019

LE CYNIQUE EST DEVENU FOU,

Écoutez ce qu'il ose dire, si vous êtes courageux.

Tous les hommes sont condamnés à la peine capitale et vivent dans le couloir de la mort dans l'attente de l'exécution. La sentence est automatique car le dossier est accablant, la culpabilité ne soulève aucun doute, trop de témoins des crimes commis ou qui l'auraient été si le mort-né en avait eu le temps.

Faut-il les détailler pour mieux vous édifier et vous donner le plaisir de jeter la première pierre de la lapidation plutôt que le cocktail lytique de la sainte-nitouche de service.

Les crimes du vivant sont innombrables :

- dès son entrée en scène, il déchire sa mère, pressé de sortir;

- dès ses premiers gigotements il réclame le boire et le manger gratuitement, à  volonté, sans se soucier  de tous les malheureux qui meurent de faim au fond du Sahel;

-ses infamies s'aggravent dès qu'il a les deux pieds sur terre avec le début de l'hécatombe. Il écrase tout ce qui se trouve sous ses semelles, sans pitié, sans relâche. Il continue par tueur-à-gages interposé  avec les veaux, les vaches, les cochons, la volaille et tous les poissons des lacs, rivières, mers, océans. Il dévore cuits ou crus les fruits et les légumes  élevés en plein champ, en batteries ou enfermés dans des serres.

Militaire, il a le doigt sur la gâchette, chirurgien il agite un bistouri, CRS il traque les manifestants qui cherchent à lui exploser le casque.

Jamais content, il fait la guerre, la croisade, la grève. Il tue, détruit, bombarde, salit, pollue.

Ce malfaisant de l'humanité complice, mauvais à tout, reçoit la juste pénitence le jour de sa mort. C'est le seul moment de sa triste vie où 'il accède enfin à la paix, à la sagesse, au calme, à la sérénité et à la délivrance de ses défauts. L'attente a été longue, pénible pour ses victimes. L'instant est révélateur de sa condition. Il n'avait pas le choix d'être autrement et s'il était dans le caca c'était la faute à papa et dans le purin,  c'était celle de  maman.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire