Quand je compare ma vie à celle que j'aurais eu si j'avais été président de la République, je me félicite de ne pas avoir pris ce parti. Je me remercie de ne pas être obligé de satisfaire des insatisfaits chroniques, de devoir tenir des promesses impossibles, de prendre des risques démesurés, d'aller à Mayotte attraper la dengue, la turista, une balle perdue, de vivre dans un palais anonyme et inconfortable, d'être entouré de courtisans, de prébendiers, d'incapables , de me soumettre à des pressions extérieures indépendantes de ma volonté, de mon pouvoir, de mon bon plaisir.
Cette loi de la jungle où le fort mange le faible n'a rien à voir avec mon potager où la limace déguste ma laitue en paix.
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