Le sujet n'est jamais abordé, la censure est totale depuis toujours, imposée par les autorités civiles et religieuses: l'ESPRIT EST PRISONNIER DU CORPS.
La dictature est impitoyable. Notre pauvre esprit attaché au cerveau, encastré dans une boite osseuse n'a pas d'espace de fuite et n'arrive à s'en extraire qu'au terme d'une vie passée à souffrir des caprices, des exigences de son maître indigne.
L'esprit doit satisfaire ses besoins vulgaires. Jamais rassasié, toujours assoiffé, disant des insanités, des mensonges, occupé à se fatiguer, à dormir, à se grimer, à se déguiser pour faire le beau, la belle, le corps imbécile s'épuise en vain, se pourrit l'intérieur, fait souffrir la seule partie valable qu'il contenait. Il l'a soumis du début à sa fin à un esclavage permanent, sans merci, sans pitié. La seule défense, le seul recours de l'esprit est de l'avoir parfois mauvais, une façon de se venger petite, mesquine qui ne le grandit pas, la contagion sans doute. La libération est impossible, l'imagination est tributaire du milieu et ne vole pas haut. Fait aggravant, l'esprit est victime du syndrome de Stockholm car, en plus, il a l'esprit de corps.
L'esprit doit satisfaire ses besoins vulgaires. Jamais rassasié, toujours assoiffé, disant des insanités, des mensonges, occupé à se fatiguer, à dormir, à se grimer, à se déguiser pour faire le beau, la belle, le corps imbécile s'épuise en vain, se pourrit l'intérieur, fait souffrir la seule partie valable qu'il contenait. Il l'a soumis du début à sa fin à un esclavage permanent, sans merci, sans pitié. La seule défense, le seul recours de l'esprit est de l'avoir parfois mauvais, une façon de se venger petite, mesquine qui ne le grandit pas, la contagion sans doute. La libération est impossible, l'imagination est tributaire du milieu et ne vole pas haut. Fait aggravant, l'esprit est victime du syndrome de Stockholm car, en plus, il a l'esprit de corps.
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