Il y a les champignons toxiques et les goutteux, l'amanite phalloïde et la tuber melanosporum, les bactéries saprophytes et les septicémiques et il y a les bons et les mauvais hommes.
Les mauvais, des méchants, sont les assassins, les violeurs, les voleurs, les escrocs, les profiteurs, les corrompus, les pervertis, les sadiques, les paranoïaques, les sectaires, les idéologues, les fanatiques, les orgueilleux, les égoïstes, les hypocrites, les prophètes de malheurs.
Et puis il y a les bons, les modestes, les aimables, les artistes, les artisans, les poètes, les éboueurs, les lecteurs, les spectateurs, les travailleurs, les pâtissiers, les docteurs, les masseurs, les filles de joie.
La mauvaise engeance a une vigueur que n' a jamais la bonne qui en souffre et en est morte souvent. Les philosophies, les religions, l'exemple de la bonté n'apaisent pas mais stimulent leurs instincts meurtriers, l'esprit du mal.
Que faire, que dire, constater, dénoncer ne sert à rien. Cela se fait depuis toujours. Hélas il ne resta que l'injonction célèbre de l'abbé Arnaud Almaric "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Attendons donc et cela ne saurait tarder par la grâce du virus létal universel qu'un savant fou ou sage - l'avenir le dira - est en train d'inventer dans son laboratoire privé du soutien des autorités irresponsables.
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