Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


lundi 7 mars 2022

MON PALMARÈS DES MÉTIERS

La typologie des métiers exposée dans ce blog, il y a quelques années, avait beaucoup aidé la profession des orienteurs dans leur belle profession et valu une médaille du travail. Aujourd'hui, je dresse mon palmarès et je les classe selon mon goût personnel et qui n'engage que moi. Faites le vôtre.

En numéro 1, je mets le métier de pâtissier. Bienfaiteur de l'humanité, il régale les papilles, les yeux et rend par le sucre la vie moins amère.

En 2 , le métier de cuisinier participe de la même haute philosophie. Il associe tous les arts à la nature où il puise la matière et l'esprit.

En 3, un autre métier de bouche s'impose, complémentaire, nécessaire, celui de vigneron. Cultiver la vigne, récolter le raisin, élever le vin sont des nobles tâches, une belle fonction, un sacerdoce digne de Bacchus.

En 4, la boulange complète le trio, à égalité quand elle respecte le blé, le consommateur, utilise le levain maison, la cuisson dans la tradition, connaît l'art du croissant, de la brioche.

En 5 6 et 7, les métiers du bois avec la menuiserie, la charpenterie, l'ébénisterie.  Tous ces artisans doivent avoir  une main sûre, un œil affuté, de l'adresse, de la force, aimer le bois, son odeur, ses copeaux, ses essences, son fil, connaître les arbres, avoir la patience d'attendre qu'ils soient à point. Attention, ce sont des métiers dangereux pour les doigts car les outils coupent, pour le cou car on  tombe de haut.

En 8, le fleuriste est hors compétition tant il a choisi un métier impossible à ne pas aimer. Vivre dans le parfum des roses, entouré par les orchidées, c'est visiter  les plus beaux pays du monde au travers  des pétales et des feuilles de leurs fleurs. Il cumule trop de plaisirs  pour n'en pas être jaloux.

En 9, la cardiologie quand on l'exerçait de mon temps. C'était un art qui demandait d'écouter le cœur  après le patient avec l'oreille du stéthoscope pour saisir l'éclat ou l'assourdissement des bruits, les souffles, les frottements, les crépitants du poumon, la matité des bases. Il fallait avoir la percussion franche, la palpation prudente. On s'aidait de matériel pour terminer l'examen et on se demandait ce que l'on allait pouvoir faire. Aujourd'hui, la machine pose le diagnostic et commande le traitement.

 En 10, et je m'arrêterai, je ne trouve que le métier de paludier.  Extraire le sel de la mer,  vivre au plein air marin, iodé, profiter du soleil et du vent et s'en faire des amis qui travaillent pour lui, voilà la vie de ce travailleur de la mer qui vit au rythme des marées, des saisons avec l'océan pour horizon.

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