Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


jeudi 10 novembre 2022

UNE MÉDICATION MÉCONNUE

S'amuser est une occupation ludique gratifiante dont les vertus ne sont pas exploitées, à tort, par la médecine. Elle donne du plaisir qui est provoqué par la libération d'endorphine, une  morphine naturelle par l'hypophyse et l'hypothalamus en cas de stress, d'effort intense mais aussi quand on se gratte, qu'on se chatouille et, d'une façon générale, chaque fois que l'on active un péché capital, la gourmandise, la luxure, la paresse étant les plus recommandables, les autres ayant des effets secondaires pouvant être préjudiciable à l'éclosion du plaisir. Son action est antalgique, anxiolytique, euphorisante (que du bonheur). Il est regrettable que la recommandation de s'amuser ne soit pas enseignée dans les facultés de médecine. La psychiatrie aurait dû en faire une de ses armes dans le traitement de la dépression et ne pas se borner à prescrire du prozac, du tofranil, une benzodiazépine dont le peu d'efficacité est pourtant proclamé. Une cure d'amusement telle qu'une soirée au cirque Médrano, une heure en compagnie d'un humoriste, un sketch de Bernard Haller, les films de Charlie Chaplin, des Monty Pythons, de Dupontel,  celui inénarrable de BHL, une soirée en compagnie d'un rigolot, les posts de qui vous savez, l'écoute d'un discours ministériel, une homélie présidentielle etc. L'abus n'est pas dommageable. J'en ai établi une liste pour un supplément du Vidal, le dictionnaire des médicaments du médecin français (3000 pages en petits caractères sur papier bible). Je la tiens à la disposition du ministre de la santé.

PS: afin d'éviter le risque d'accoutumance, il est indiqué de varier les amusements et de les alterner en fonction des disponibilités, des heures d'ouverture, des sorties en salle. On peut aussi les adapter aux saisons, aux possibilités locales (le parisiens étant outrageusement favorisés). Remarquons cependant qu'avec YouTube on dispose de possibilités quasi infinies de tout voir, gratuitement, à domicile, en différé. En complément, et dans le même esprit, j'ai ajouté un certain nombre de spectacles à éviter absolument tels qu'une visite dans un cimetière, une séance de débats à l'assemblée nationale, la lecture de Télérama, le journal de 20 heures en particulier et la télévision en général.

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