POUR UN RETOUR AUX SOURCES

Si  l'humanité était conduite par la force des dix commandements, elle n'aurait à sa disposition que la paix, la concorde, le bonheur, la santé. Cette félicité universelle découlerait simplement de l'application pleine et entière des tables de la loi  dictées par le bon sens divin. Si elle (l'humanité) avait obéi à la sagesse des prescriptions  du décalogue, elle aurait fait l'économie 

- des guerres  de religions, n'ayant à se prosterner que devant un seul dieu (1), 

- des fausses idoles et n'aurait pas voué un culte à l'argent, au pouvoir, aux vedettes  (2),

- de l'hypocrisie de ceux qui disent vouloir le bien en faisant le mal (3),

- des grèves, des congés et consacré son temps et ses forces au travail, seul agent de sécurité méritant d'être au repos un jour sur sept (4),

- des maisons de retraite pour ses parents (5),

- de la justice, de la police, des armées,  des prisons, des  divorces, de l'adultère,  puisque  tuer,  (6), tromper (7), voler (8), mentir (9), jalouser (10) auraient été interdits.

La mise en pratique de ses lois, simples mesures dictées par le bon sens aurait suffit à faire de la terre un paradis  et les hommes et les femmes les anges qu'ils rêvent d'être sans en prendre les moyens.