L'homme et l'humaine passent leur temps à satisfaire des besoins primaires: respirer, manger, boire, exonérer, dormir ( j'oublie volontairement celui de jouir de la chair fraiche pour ne pas réveiller la lubricité du sale porc et de la grosse cochonne qui ne dorment que d'un œil ).
Il y en a pourtant qui disent urbi et orbi qu'ils sont de purs esprits , débarrassés de tout besoin parasite, habités par une transcendance qui les rend cristallins, charitables, bienveillants, ne leur donne que de saintes pensées, qu'ils n'obéissent qu'aux commandements de la sainte trinité, eux qui, en réalité, sont des monstres d'intolérance, fanatiques, obsédés par la chair maudite, ravagés par la peur des autres, de la vie, de la mort. Bien portants imaginaires, ils couvent une maladie contagieuse qu'ils pensent guérir avec des homélies, des litanies, des génuflexions, les chants grégoriens, des signes de croix, des incantations, des transes, des hallucinations provoqués par les frustrations, le jeune, l'encens, l'odeur des cierges, la vue des vierges.
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