La pensée résulte d'une conjugaison d'efforts d'imagination, de réflexion, de connaissance, de vocabulaire et s'exprime quand elle en a l'occasion. On peut lui ajouter une dimension mathématique avec des composantes algébriques et géométriques où nous aurons le temps en abscisse et la puissance en ordonnée. Cette puissance que nous exprimerons par P sera le produit de la profondeur de la pensée par son intensité selon la formule P= VxI . Il en résulte un vecteur ascendant dont la pente dépend de sa valeur. Notre ordinateur cérébral ayant une puissance de 20 watts, on peut estimer que la pensée a une micro-consommation d'énergie électrique dans la population toute venante. La moyenne est tirée vers le haut par les génies dont les pensées géniales supposent une puissance supérieure à la médiocrité générale.
C'est, a dit Platon, un discours intérieur que l'âme tient avec elle-même. Sa qualité ou sa puissance dépend de sa profondeur et de la force de l'idée de base. Les deux qualités se multiplient au lieu de s'additionner comme cela a été prouvé dans une démonstration restée célèbre.
Un caractère intrigant de la pensée est son intermittence. Elle est sensible au passage du temps et quitte le cerveau aussi facilement qu'elle y est entrée. Il faut un effort pour la garder en tête et ne pas la laisser s'échapper. Elle oblige même à la coucher sur une feuille de papier au fur et à mesure qu'elle se développe pour la conserver en mémoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire