Ce n'est pas en empêchant les gros de grossir, les maigres de maigrir, les riches de s'enrichir, les pauvres de s'appauvrir que l'on établira, par la force, un équilibre qui n'a jamais existé. La solution est évidente et elle n'est pas vue car elle aveugle. Il suffit de fermer les yeux et la vérité devient visible.
Nos actions sont basées sur l'envie, le besoin, la peur, le courage, le court terme, le long terme, la force et la faiblesse ( du caractère). Ces huit éléments innés se combinent ou s'excluent et vont conditionner les comportements.
Le gros mange sans autre besoin que satisfaire sa faim. Il n'a pas le courage de s'y opposer par faiblesse, n'a pas peur des lendemains car ne voit que le court terme.
Le maigre n'a pas faim ou se force à ne pas trop manger. Il préfère la faim à la satiété car il sait que le maigre vit plus longtemps que le gros. Cela lui demande du courage.
Le riche a besoin de se sentir riche. Il aime la force que la richesse donne. Pour l'obtenir, il se bat contre les autres car il n'a pas peur. Il pense à l'avenir, veut assurer ses arrières, donner un héritage. Il travaille dans le long terme.
Le pauvre a l'envie de satisfaire ses besoins mais il lui manque la force de trouver la manière de gagner l'argent. Cette carence l'oblige à avoir le courage de vivre au jour le jour dans le besoin et l'envie non satisfaits. On comprend sa frustration, sa colère de se savoir démunis par sa propre faute et d'en souffrir .
Il résulte de ce constat une triste conclusion. La société ne sera jamais égalitaire. Les gros restent gros, les maigres maigres, les riches riches, les pauvres. Il ne peut en être autrement sauf à déroger, pour un instant, aux règles de la nature. On est ce que l'on naît.
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