Le contre-temps n'a pas la notoriété cosmique de l'antimatière. La raison est religieuse car celle-ci est avec le glaive, le goupillon et la prière l'arme favorite du système religieux qui a fait de la recherche des biens matériels - vous le savez depuis le catéchisme - son ennemi principal car elle s'oppose à la quête spirituelle, seul domaine d'intérêt pour les fous de Dieu.
Le temps et son accident occasionnel, le contre-temps, a une existence éternelle mais avec une indépendance totale, son rejet de l'autorité, une indifférence absolue aux aléas, il est inaccessible à l'autorité des curés, des imams, des rabbins en particulier et des despotes en général. Ils le laissent donc tranquille, libre à perpétuité.
Nous parlerons un autre jour du troisième larron, l'espace dont l'odyssée s'inscrit dans une autre problématique encore plus passionnante.
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