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Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.
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Pour voir le temps passé, avoir une montre ou se regarder dans une glace.
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L'essentiel de l'existant est sa partie vivante.
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La dureté d'un yaourt nature et d'un discours présidentiel est comparable à la mollesse d'une compote de pommes et de la réponse de l'opposition.
La pertinence est une qualité rare et précieuse. Elle permet d'être au bon endroit au bon moment, de se taire quand on n'a rien à dire, d'agir ni trop tôt ni trop tard, de prendre la décision adéquate, de ne pas commettre d'erreur.
La non-pertinence- rien à voir avec l'impertinence- est son contraire. Provoquée par la bêtise, l'orgueil, l'ambition, la précipitation, elle engendre des catastrophes. Elle remplit l'histoire.
Pour le plaisir de rappeler que la gloire est compatible avec elle, j'en donnerai quelques exemples restés fameux.
Le premier est fondateur et Eve n'aurait pas dû croquer la pomme. Sans cet acte irréfléchi donc non pertinent, nous serions encore au paradis.
Le deuxième est tout autant inexcusable. Dieu le père en expédiant son fils unique sur terre l'envoya à la mort, sachant pertinemment qu'il avait des idées suicidaires.
Les suivants n'eurent pas le même retentissement quoiqu'on en parle encore. On citera
- Louis XVI en s'enfuyant par Varennes, dans un carrosse, n'a pas pris une décision pertinente. En prenant une autre direction, une voiture anonyme, son sort et celui de sa famille, de sa dynastie et même celui de la France eussent été différents et sans doute meilleurs.
- Napoléon, malgré une intelligence indéniable, ne dut qu'à des initiatives non pertinentes (expédition d'Egypte dont il faillit ne pas revenir, conquête de l'Espagne, un pays qui ne parle pas le français, catastrophique traversée de la Bérézina, naufrage dans la sombre plaine de Waterloo) une fin misérable dans un îlot insalubre de l'océan indien, accélérée par la cuisine anglaise .
- Un de ses successeurs, Charles X ne fut pas mieux inspiré en voulant coloniser l'Algérie, un pays plein de rebelles depuis toujours. Il nous eut évité une guerre d'indépendance qui nous cause encore , quoique perdue, bien des soucis.
- Son neveu, le troisième du nom n'eut pas plus de chance avec la pertinence en envoyant l'archiduc Maximilien d'Autriche se faire fusiller au Mexique à défaut de s'y tailler un empire, de déclarer la guerre à Bismarck en 1870 sous la foi d'une fausse dépêche en n'ayant pas l'armée capable de la gagner.
-Les années qui suivirent furent remplies selon des habitudes datant de Vercingétorix d'erreurs stratégiques aux conséquences tragiques, de déclarations intempestives et ridicules, de traités caduques avant même que l'encre soit sèche. Le processus connut son âge d'or avec avec la quatrième république. Un instant calmé durant un moment de grâce, sous la cinquième, il reprit de l'élan sous l'impulsion de fonctionnaires se prenant pour des hommes d'état, d'avocaillons ambitieux voulant étendre à la chose publique leur domaine d'incompétence. La liste de leurs incongruités s'enrichit sans cesse de mesures ineptes, de lois inapplicables, d'arrêts litigieux. Nos dirigeants aussi mal que leurs opposants exposent en permanence leurs inaptitudes à diriger, leur incapacité à gouverner. Armés seulement d'une ambition trop grande pour eux, d'un orgueil proportionnel à leur médiocrité, dénués de toutes les qualités qui doivent être celles d'un homme d'état: clairvoyance, courage, volonté, ils hésitent, avancent, reculent, font du sur place, attendent que le temps fasse leur travail, que les faits imposent leurs conclusions et que leur mandat finisse pour pouvoir toucher leur retraite et jouir des avantages en nature et en liquide que la république accorde aux perdants.
L'observation des contraires est instructive et permet de distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais, l'idiot de l'intelligent, la raison de l'absurde, l'athée du croyant, etc...
Le gouvernement algérien saisit toutes les occasions pour montrer la haine que lui inspire la France. La colonisation reste une plaie ouverte qu'il ne veut pas laisser se cicatriser. Il devrait pourtant savoir que l'Algérie a été occupée par des passagers plus sanguinaires et dont elle ne semblent pas pourtant garder un mauvais souvenir. Nous ne remontrons pas au début du quaternaire et à l'atlanthrope qui céda sa place à l'achantrolete auquel succéda l'atérien. Puis vinrent de l'est les capsiens, les grecs et la longue occupation romaine qui fut même plus qu'une colonisation . Elle apporta sa culture, ses religions successives et la dernière , la catholique y prospéra. On se rappelle que saint Augustin (354-430) était algérien. Quand l'empire s'effondre, les vandales, aspirés par le vide arrivent par Gibraltar et s'établissent aux dépens des gens du cru. Ce n'était pas des tendres comme leur nom l'indique . Actuellement on ne parle pas de leurs méfaits dans la presse officielle algérienne , ceux des français l'occupant à plein temps. Mais rien ne dure longtemps et Byzance s'intéressa à l'Algérie malgré la distance et, à son tour, occupa le terrain. Cette occupation pourtant arabe fut mal vue par les autochtones, une guerre d'indépendance s'installa. il n'y eut pas d'accord de paix, force resta au colonisateur et l'Algérie devint arabe. Peu enclin à la cohabitation, ils éliminent la religion en place - catholique- impose l'islam selon des méthodes éprouvées et éprouvantes pour les récalcitrants. Ils eurent du mal avec les berbères qui, par principe, sont fidèles à leur tradition.
L'Algérie se divisa en féodalité plus ou moins rivales mais le pays est prospère, le climat est moins chaud qu'aujourd'hui, le blé pousse bien, l'industrie barbaresque est florissante, Alger a un marché aux esclaves très bien achalandé, les otages rapportent beaucoup. Trouvant le pays trop petit, certains traversent la méditerrané,-Gibraltar est un cadeau d'Allah- et remonte même jusqu'à Poitiers. L'Espagne se retrouva musulmane pour longtemps les espagnols durent à leur tour menés une guerre d'indépendance dont le Cid campeador fut un héros. La roue tourne, une remontada s'organisa et et rejeta l'envahisseur à la mer, les mosquées fermèrent en terre andalouse. Un peu plus tard, les espagnols - ils sont revanchards - font le chemin inverse et et s'installe à Mers el Kébir, à Oran, transforment les moqués en églises. Pas pour longtemps, La Sublime Porte de Constantinople reprend l'offensive et les espagnols battus à Mazagran plient bagage (1558).Quelques siècles passent à se chamailler, le commerce des esclaves continue, la régence ottomane est bien supportée. Mais les européens en ont marre d'être pris en otage, mis en esclavage et il y a des représailles des espagnols, des français qui bombardent et les algériens marris sont contraints de renoncer à un commerce devenu à risque. Ayant fait la preuve de leur faiblesse, ils sont devenus une proie tentante et la France qui cherche à s'agrandir, à se procurer du blé profite de l'occasion que lui donne le bey d'Alger qui avait le soufflet facile pour venger l'insulte et débarquer. Â cette époque, la France était chatouilleuse et ne se laissait pas insulter, en ayant les moyens. Le bon temps dure un temps, comme toujours et un siècle et quelque plus tard comme tous nos prédécesseurs ( vandales, grecs, romains, espagnols, turcs), nous rembarquons après une victoire militaire et une défaite politique.
L'histoire renaissant sans arrêt de ses cendres avec le même scénario, on peut se demander quel sera le prochain envahisseur ou si, en souvenir du bon vieux temps, si elle ne sera pas tentée par un débarquement sur les rives opposées de la marae nostrum en profitant de la faiblesse des anciens colonisateurs et d'une implantation locale ancienne servant de cheval de Troie. L'avenir le dira.
Le cerveau pèse en moyenne 1100 grammes et sa partie créative, la substance grise, les neurones, en constitue 40 %. Le reste, la substance blanche, sert au support et à la transmission de l'information. Donc, 440 grammes de matière vivante pense, calcule, lit, écrit, parle, se souvient, invente, cherche, trouve, dirige. Le cœur, les poumons, les reins et le reste sont ses serviteurs zélés. Il les ignore superbement, s'en moque royalement et s'ils deviennent insuffisants, il s'en débarrasse et les remplace, le cerveau n'a pas d'état d'âme.
- j'ai fais du culturisme pour ne pas me ressembler,
- j'ai maigri pour pas grossir,
Je voudrais savoir si je suis capable de supporter cette ignorance et le silence, si j'en tirerai un bénéfice autre que le gain de temps, si l'épreuve sera plus dure qu'une cure de jeune calorique? Je le saurai dans 15 jours.
Croire en quelque chose ou en quelqu'un donne la certitude que l'on a un plus sur celui qui ne croit pas. Ce moins le rend inférieur. Il rend légitime un mépris qui oblige, pour son bien, à le hisser de gré ou de force, à notre niveau et autorise, de plein droit, à l'évangéliser par le goupillon ou l'épée, à le conquérir pour le civiliser ou lui apporter la démocratie.
Ce sentiment de supériorité justifie le pouvoir du fort sur le faible. Les exemples foisonnent dans tous les domaines: le dollar n'a que des filiales, la culture est celle du mainstream, le technicien remplace le manuel, le riche asservit le pauvre, la finance domine l'économie. Il explique la création des empires, les guerres, les croisades, la colonisation.
Il aime se faire des ennemis de ses amis pour connaître les deux faces de leur caractère. Ils lui sont reconnaissants de cet effort de compréhension et ils redeviennent amis pour le meilleur et le pire.
Pour et contre sont des prépositions qui peuvent devenir des substantifs tout en étant invariables. Ils sont alors des sujets au lieu d'introduire un complément d'objet indirecte. Ils se contredisent tout en étant complémentaires.
L'industrie de la chaussure doit tout au pied, celle du chapeau à la tête etc.. L'industrie de la santé doit, elle, sa prospérité insolente à la maladie. Les cancers, les microbes, les virus, l'arthrose, l'arthrite ne sont pas des ennemis mais du pain béni. Il n'est pas dans son intérêt que cette source de bénéfices colossaux disparaisse. Connaissant la moralité au- dessus de tout soupçon des financiers possédant les laboratoires pharmaceutiques, l'intransigeance de leur éthique basée sur une moralité exemplaire, nous ne tomberons pas dans le complotisme de certains qui évoquent un conflit d'intérêt dans l'absence de traitement efficace ou à prix raisonnable du cancer, des virus, de l'arthrose. Leur résistance aux traitements traduit seulement une volonté de vivre au détriment de leur hôte qui lui-même vit au détriment de la terre qui l'héberge.
Le solide a une fermeté, une tenue, une force qui le rend capable de tenir debout, de résister aux forces contraires. Le liquide, lui, s'étale en flasque, se répand, n'a pas de consistance, s'écroule, s'écoule, fuit et disparaît sans laisser une trace. On glisse sans effort sur les eaux du lac Léman et voyez les efforts pour escalader le mont Blanc!!!!!
Il n'y a pas que la matière qui soit solide ou liquide. On retrouve la même différence dans les caractères. On a ainsi des hommes valeureux, courageux, héroïques, des résistants. Solides comme un roc, ils affrontent l'adversité, les dangers, ne plient pas, ne reculent pas, font face. À côté, on a des mollusques, paresseux, indifférents, déliquescents, instables, sans idées, sans parole. Ils écoutent les hauts parleurs, votent pour le mieux disant. Ils se couchent devant l'obstacle, refusent de s'engager, ont peur de leur ombre.