Vous avez entendu parler de ces émeutes qui ravageraient des villes en France? Moi, dans ma campagne et dans les villes et les villages de ma province, tout est calme. Mais ailleurs, des jeunes pillent, cassent et s'amusent beaucoup, dévastant certaines villes. La police est dépassée, les politiciens impuissants, les parents absents. Mais où sont les habitants de ces villes en proie à la violence imbécile dont l'objet serait de défendre la mémoire d'un petit con qui ne savait pas obéir à un ordre. Ils se terrent, tremblant, la trouille aux fesses, dans leur cave, leur salon, pendant que l'on casse leur vitrine, l'on pille leur magasin. Ils sont des milliers à laisser quelques dizaines de voyous démolir leur vie sans réagir, sans descendre à leur tour dans la rue, mettre une fessée à ces bandits en culotte courte et les renvoyer à leurs études, à leurs vacances, à leur nullité. Ils ne l'ont pas fait car ce sont des inconscients, des impuissants, des lâches, des faibles. Ils ont peur de leur ombre, de leurs enfants, de se battre, de riposter, de recevoir un coup. Ce sont des dominés, des dégénérés anesthésiés par des années de soumission, des décennies d'assistanat, un siècle de régression, de déclin, de lâcheté, de refus de la réalité. Ils sont des sous-hommes, responsables de leur malheur, des incapables majeurs qui élisent des minables et laissent faire, aujourd'hui, des mineurs. De quoi, demain, seront-ils incapables?
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