Il y a, dans l'espèce humaine, deux sortes de monstres. Ils enflamment l'imagination du vulgus pecus qui les considère avec admiration et respect ou dégoût et horreur.
Les premiers sont des extra-terrestres, des étoiles brillantes, ce sont les monstres sacrés. La Callas, Caruso, Einstein, Confucius, Jésus, Picasso, Shakespeare, Mozart, Praxitèle, Rodin, Victor Hugo, Homère, de Vinci, Michel-Ange font partie de cette légion prestigieuse. Leurs voix, leurs statues, leurs messages, leurs œuvres rayonnent comme un soleil.
Les autres sont les monstres sacrilèges. Ils paraissent sortis de l'enfer pour faire le malheur de l'humanité. Ils n'ont eu comme étoile qu'un orgueil démesuré, une folle ambition, un besoin jamais assouvi de conquêtes, de gloire, de victoires. Chaque époque, chaque continent, chaque pays a les siens. Alexandre, Attila, Louis XIV, Napoléon, Bismarck, Hitler, Staline, les Bush ensanglantèrent leur temps. Aujourd'hui, leurs émules s'activent, en héritiers indignes, et sèment les bombes et la désolation.
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