Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mardi 30 janvier 2018

LE MASSAGE ARTÉRIEL PROFOND


Et si les artères n’étaient pas qu’une voie de circulation, qu’une simple canalisation ramifiée de milliers de kilomètres transportant le sang aux cellules, mais étaient riches d’une autre fonction ?

Chaque battement du cœur fait subir à chaque fraction de la surface de l’arbre artériel un petit mouvement comparable à un massage : gonflement et relâchement qui se propage depuis la naissance de l’aorte jusqu’à la plus fine des artérioles.

L’artère doit cette qualité à son élasticité qui lui donne la capacité de retrouver sa forme après avoir été déformée. Ce mouvement du vaisseau est forcément transmis à tout son environnement et, comme le réseau artériel enserre et traverse tous les organes, de la peau au plus profond des entrailles, aucune cellule n’échappe à une vibration ténue, à un effleurement infime, taillé à sa mesure et au rythme de son émetteur, le cœur. On peut parler donc de massage artériel profond.

On connaît mal les effets physiologiques du massage, même si sa pratique remonte à la nuit des temps. Mais son efficacité dépasse l’effet placebo. La théorie d’un auteur canadien (M.Tarnopolsky), selon laquelle le massage désactiverait les gènes associés à l’inflammation est séduisante et sa démonstration solide.

Mais, on ne peut pas donner au « massage artériel »  une fonction thérapeutique puisque la pulsativité remonte à l’origine du corps, elle lui est consubstantielle. Ne peut-on pas en déduire, en revanche, que les cellules en ont besoin pour se développer, vivre? La caresse intermittente mais constante du pouls artériel n’est-elle pas nécessaire à la vie? Le vieillissement n’est-il pas favorisé par son affaiblissement? Il va de pair avec la diminution et même la disparition de la souplesse artérielle par l’artériosclérose, l’athéromatose, l’artérite?

Si la  vibration de l’artère a une influence sur la vitalité cellulaire, ne peut-on pas imaginer que la restauration de sa qualité à l’instant juvénile, à un moment où le corps atteint le meilleur de sa performance aurait un impact favorable et empêcherait ou ralentirait un processus délétère? Ne serait-il pas possible, en soumettant le corps à une vibration synchrone du rythme cardiaque et en symbiose avec lui, de redonner aux organes, aux cellules un environnement perdu?

L’idée mérite sans doute de n’être pas enterrée.

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