Le champ de nos connaissances s’arrête là où commence l’immensité
de notre ignorance. Ses frontières sont inconnues, personne ne les a aperçues.
Le domaine n’est pas désert. Il y a plein d’explorateurs qui
y guident des chercheurs que des savants ont envoyés. Ils escaladent des
montagnes aux sommets invisibles, inaccessibles, descendent dans le tréfonds d’abîmes
abyssaux. Ils ne sont pas démunis: ils s’aident d’outils fantastiques pour voir
le très gros, le très petit, le très loin. Ils s’éclairent de rayons de toutes les
dimensions. Ils accélèrent ou ralentissent la matière.
C’est un voyage initiatique dans l’inconnu. Il n’est pas facile, beaucoup y perdent leur
latin tant les obstacles sont nombreux. Il y a d’abord les naturels qu’une
nature hostile multiplie car elle veut rester secrète. Il y a les manques
habituels d’argent, d’ambition, de courage, d’expérience, de volonté. Il
faut compter aussi avec les pannes de courant, de matériel, du matériel, de
l’imagination, mais ce sont les impasses, les sorties de route, les chausses-trappes, la concurrence, la jalousie, la paresse qui ralentissent le plus la progression
vers la connaissance.
Heureusement l’effort finit par payer, aidé de la chance, d'une bonne étoile, d'un bon guide, il y a des éclairs dans le noir, l’espoir
renaît de savoir ce qu’il y a au bout du
voyage.
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