Il est normal que le malheur frappe le bonheur avec une brutalité telle qu'il disparaît aussitôt. Le bonheur, quand il succède au malheur, peine lui à s'installer, a du remord. C'est physiologique, naturel, organique. On devrait être habitué, ne pas s'en étonner.
Le malheur est un choc une blessure, une coupure. Il faut du temps pour que la plaie se referme. Elle laisse des traces, une cicatrice qui se voit, tiraille, gêne le mouvement. Elle ne se fait jamais oublier. On en est malheureux au début et puis le temps passe, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir.
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