Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


dimanche 14 octobre 2018

LA BARBE ET LES BARBUS: LA TOTALE

Les barbus ont peur du fil du rasoir.

La barbe permet de cacher un menton fuyant.

Le barbu souffre d'un complexe de castration: il a peur que sa main dérape en se rasant.

Gifler un barbu est plus désagréable que donner une fessée.

La barbe donne au visage une allure qu'il n'a pas.

Je me laisse pousser la barbe quand je veux me cacher.

C'est parce qu'il a peur de la vue du sang que le barbu ne veut pas se raser.

Le bouc séduit par sa barbe au menton et par son odeur.

Méphisto a besoin d'un bouc pour paraître satanique.

Caresser sa barbe, c'est comme caresser son chien.

Pour le bonheur des chauves, il faudrait que ce soit le cuir chevelu qui porte la barbe.

Un crane avec une barbe fait moins cadavérique.

Embrasser un barbu est une expérience sensorielle inouïe. Selon la texture du poil, la sensation est d'embrasser:

- une brosse en chiendent,
- un tapis de sol,
- une moquette synthétique
- un chihuahua à poils longs,
- une peau de chameau,
- un balai de balayeur,
- les barbus sont nostalgiques du bavoir de leur petite enfance,
- une belle barbe cache le goitre et permet de se passer de cravate,
- le barbu pensif se tire les poils de sa barbe plutôt que les vers du nez
- le barbu est souvent avare. Il ne se rase pas pour économiser l'after-shave,
- dans une foule de barbus, sa femme ne le reconnaît que s'il lève le doigt.

Les belles chevelures ne veulent pas de la concurrence de la barbe ou, alors, comme faire-valoir.

Après cet éloge - funèbre - de la barbe, les barbus se consoleront en sachant ce que l'on pense d'eux. Ils seront comblés après ce dernier envoi.

La barbe n'est potable et portable que si, à 3 jours, elle se livre au feu d'un coupe-chou. Mais, attention, compte tenu du danger - je ne parle pas d'un bic jetable - ce coupe-gorge n'est à mettre que dans les mains d'un expert. Le problème est qu'un barbier patenté n'est pas à la portée de tous les mentons  poilus. Dans ce cas  de carence, faites appel à un chirurgien versé dans le capillaire, il saura, entre deux implants, couper le poil à sa racine, étancher un jet de sang, recoudre une belle balafre.
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