Notre gouvernement poursuit à toute allure sa politique effrénée de remboursement de ses dettes provoquées par l'augmentation irrésistible de ses dépenses suite à sa politique volontariste d'achat de la paix sociale selon sa formule désormais entrée dans le légende des siècles à côté de "qui perd gagne" et "rira bien qui rira le dernier" et qui est "quoi qu'il en coûte".
Pour résoudre la quadrature du siècle, le secrétaire de l'Élysée qui dirige, en fait, le char de l'État, a décidé que plutôt que d'alourdir l'impôt sur les signes extérieurs de richesse telles que les châteaux, les biréacteurs, les yachts et les écuries de course, il serait astucieux, rentable et dissuasif de taxer les signes de richesse intérieure telle que la discrétion, la sagesse, la modestie, la raison, l'éducation, la moralité, l'empathie, l'intégrité, l'honnêteté, la rationalité, la droiture. Des esprits déplacés, anti-réformateurs et voulant nuire à la renommée du chef de l'État ont argué que ce nouvel impôt allait provoquer une recrudescence des incivilités, un accroissement de la violence urbaine et rurale, une explosion des divorces, des abandons d'enfants et des animaux de compagnie mais surtout un exode massif des incriminés dans les paradis fiscaux.
La réponse se fait attendre mais on nous a avertis qu'elle sera transcendantale, homérique et irréfutable.
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