On a eu les maisons de la culture pour tous, la culture extensive pour la qualité, la culture intensive pour la quantité, la culture hors-sol pour le dos et maintenant la culture hydroponique pour avoir des radis et des cornichons à portée de la main avec seulement l'empreinte de la chaussure pour aller les chercher dans la cave ou le grenier.
Je travaille, moi, à l'étape suivante sur le concept de tout en un popularisé par le fameux Dégrip, si cher aux bricoleurs du dimanche.
Le principe est simple. Je brûle l'étape de la fabrication des aliments, je passe directement à celle des ingrédients de façon à court-circuiter le processus de la digestion et passer directement à l'assimilation.
Dans une enceinte confinée, à l'abri des nuisances, dans une hygrométrie et une température contrôlées par une intelligence artificielle bien éduquée, j'introduis un mélange savamment dosé d'eau, de sels divers, d'enzymes adaptées à leur usage, de bactéries domestiquées, des pro-biotiques de qualité. Je les laisse travailler, fermenter, copuler et transformer le magma originel en uue soupe prête à l'emploi, façon kéfir.
Au terme du cycle, un robinet s'ouvre et une bouillie, parfaitement dosée en protéines (dont les fameux acides aminés essentiels dont on ne saurait se passer), en glucides assimilables sans effet hyperglycémique et dotée de tous les acides gras indispensables avec les omégas et le HDL cholestérol ( le bon ) qui nettoie les artères, tombe dans un gobelet bio-dégradable.
L'ordonnance du médecin qui a lancé le programme règle la quantité du produit en fonction des besoins et du poids désiré.
Je sens que ma machine alimentaire va faire du bruit et que vous avez l'eau à la bouche.
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