J'ai inventé une recette qui devrait plaire à certains qui maintenant sont beaucoup (c'est mon coté démagogue) et qui trouvent que le gros est beau.
La confiture de sucre dite encore de lait est un grand classique du Mexique à la Terre de feu, il ne me restait que la confiture de graisse pour vous faire plaisir.
Même si votre appétit pour le gras est aussi considérable que le mien pour le sucre, je vous conseille de faire un essai pour goûter.
- Vous prenez 500 grammes de saindoux d'un porc fermier élevé sous sa mère truie.
- Prévoir 500 grammes de sucre de canne non traitée.
- 3 gousses de vanille de Bora-Bora.
- 4 oignons extra-forts que vous hacherez finement au couteau à persil frisé et ferez revenir dans un caramel au petit boulé jusqu'à les faire blondir.
- 3 pincées de sel du Kilimandjaro.
On continue de battre le mélange pendant ce temps jusqu'à obtenir une pâtée homogène qui ne colle pas au fond. On ne doit plus sentir alors l'odeur du cochon et ne rester que l'onctuosité du gras, la saveur du sucre. L'odeur de vanille donne à l'ensemble une note pacifique à ma préparation qui doit cependant rester décoiffante pour garder un caractère original. C'est le secret de son originalité.
Passer au tamis pour retirer les détritus issus du cochon et qui pourraient parasiter nos produits de base.
Laisser refroidir à l'abri des mouches, mettre en pot et conserver sans date de péremption, cette confiture est éternelle. Je la recommande pour accompagner une andouillette de chez Hardouin (à Vouvray) ou un pied de cochon de chez Girardeau (à Saumur). Les palais délicats devraient apprécier, les autres peuvent s'abstenir.
PS: selon la saison et les pestes en cours, le porc peut être remplacé par de l'oie, du canard, du dindon.
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