Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mardi 1 octobre 2019

LE VICE DE FOND QUE DÉNONCE LE CYNIQUE

L'homme et son âme damnée, la femme ont beaucoup de vices qui en font les créatures les plus dangereuses du monde animal.

Ils ont d'abord un vice de forme qui les rendrait presque aussi aimables que les grands singes  dont ils partagent la plupart des gènes avec  cependant , par rapport à eux, un manque de force dans les bras, de vitesse dans les jambes, une vue peu perçante, un odorat faiblard, une ouïe déficiente dans les infra et les ultra-sons. Avec tous ces manques, ils seraient restés acceptables et la terre aurait  pu les supporter sans succomber à l'instar des gorilles  et des orangs-outans qui vaquent, dans la paix forestière, à leurs affaires restées petites.

Mais l'homme et sa comparse ont surtout des vices de fond qui en font des personnages épouvantables et ont depuis leur origine mis la terre à feu et à sang pour la satisfaction de leurs désirs. Ils souffrent, en effet,  pour le malheur des autres d'un grand plus : l'imagination.

Cette fonction extraordinaire s'est révélée maudite. Son origine est inconnue. On suppose une supplémentation intempestive au niveau cortical, dans le lobe frontal. Le mal s'est installé pour toujours, génétique, reproductible.

Très vite, elle domina le bonhomme et la bonne femme. À l'unisson, ils devinrent mauvais, l'imagination les faisant se croire supérieurs. Sans limite, elle leur créa des besoins, leur donna des idées, leur inventa des solutions. Ils prirent tout cela pour argent comptant et ce fut le début de la cata. Ils se figurèrent ainsi que la terre leur appartenait  en exclusivité et que le reste était à leur service et qu'ils pouvaient en disposer à leur guise. Les plus imaginatifs prirent le pouvoir. Pour l'asseoir, ils inventèrent des dieux qu'ils mirent à leur service. Orgueilleux, insatiables, ils pullulent, détruisent la faune, la flore, les cultures, les civilisations, les 7 merveilles du monde, l'air, la mer.

Ce n'est que vers la fin, maintenant, qu'on s'aperçoit que leur vice de fond était,  en fait, un virus  qui leur sera  fatal.

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