"Français, françaises, il vous faut un gouvernement qui aime la France et ait le souci du pays, qui veuille le rendre fort, brillant, en faire le phare du monde, un exemple, lui donner la place qu'il mérite et qu'il n'a jamais eue.
Pour cela et si c'était moi, votre chef, je n'hésiterais pas à faire votre malheur en imposant la retraite à 75 ans pour tous, la semaine de 55 heures, en supprimant les jours fériés. Je réformerais l'éducation nationale en exigeant que les enseignants (y compris les candidats à toutes les agrégations) aient le certificat d'études primaires dans la version Jules Ferry, qu'ils soient capables de réciter 10 fables de la Fontaine et la tirade du nez de Cyrano de Bergerac, connaissent la liste des départements français et des rois depuis les mérovingiens. La sécurité serait assurée par un apprentissage de la discipline et du respect des autres dès le jardin d'enfants. Les parents récalcitrants et incapables d'éduquer leurs enfants seraient déchargés de leurs droits parentaux et leur progéniture confiée aux soins de parents en mal d'enfants. Les fauteurs de troubles seraient distribués dans des bataillons disciplinaires encadrés par des légionnaires ayant gagné une croix de guerre au combat au corps-à-corps. Je réformerais les conditions d'accès à la citoyenneté française en demandant aux candidats de connaître les 6 premiers couplets de la Marseillaise, de maitriser l'orthographe, la grammaire et la ponctuation, de promettre de se plier aux us et coutumes de leur nouveau pays et de ne pas chercher à en faire la copie de celui qu'ils ont fui. Au bout d'une période probatoire de 5 ans, leur demande serait examinée en fonction du résultat. On demanderait aux demandeurs d'asile de jurer de ne pas faire de notre pays une base arrière de la révolution qui les ferait revenir au pays sous peine d'une expulsion immédiate. Le plein emploi serait retrouvé grâce à un recours massif à la subsidiarité avec l'obligation d'acheter français, de manger français, de boire français donc de produire français. Le retour au pays de la quincaillerie, de la droguerie, des couches culottes et de l'industrie automobiles ne serait pas du goût des chinois, d'IKÉA, de Casto et de Décathlon mais il y va de la grandeur de la France et de la lutte contre le chômage des jeunes. Je garde les autres mesures au secret pour vous en faire la surprise le lendemain de mon élection.
Voila, mon cher et vieux pays, le radieux futur qui sera le vôtre dès que j'aurai votre confiance."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire