Il y a les maladies du corps et de l'âme dont s'occupent les psychiatres, les cardiologues, les pneumologues, les dermatologues etc. et les autres dont personnes ne se soucie et pourtant plus dangereuses car pernicieuses. Se dissimulant sous les apparences de la normalité, elles échappent à la médecine traditionnelle bien qu'ayant des ressemblances terminologiques.
Nous avons ainsi l'aveuglement volontaire qui empêche de voir la réalité et de discerner la vérité. Il est généralisé dans les mondes politique, religieux, diplomatique, économique, écologique.
La surdité est tout autant développée. Elle ne permet pas d'entendre les appels au secours de tous les damnés de la terre. Ce ne sont pas seulement les malheureux qui errent sur les mers et les continents à la recherche d'un toit, de pain, de paix mais aussi tous les animaux assassinés dans les abattoirs, les arbres coupés au pied pour en faire des allumettes, les eaux polluées pour remplir les égouts.
Le goût est aussi maltraité et le mauvais remplace le bon. Le laid, l'obscène, le dégradant comme l'art pauvre, la nudité, la pornographie, les éoliennes enlaidissent les murs, les plages, les esprits, le paysage.
Ces infirmités ont toujours existé et prospéré sur la bêtise humaine. Mais de rampantes, elles sont devenues galopantes au point d'atteindre celui de non-retour.
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