Passer du coq à l'âne permet de changer de conversation agréablement sans que l'on s'en aperçoive en distrayant l'attention. Son rôle ne se limite pas à cette fonction farceuse. Il met en branle l'esprit de l'escalier et le fait passer de la géopolitique internationale au patriotisme national le plus respectable. On peut ainsi embrayer, sans retenir sa respiration ni tomber de Charybde en Scylla, de la fiente au crottin, de la basse-cour à l'asinerie, du chant au braillement, de l'emblème républicaine au symbole démocrate.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire