On n'est pas seulement attaché à son pays, à sa langue, à sa maison, à sa famille, à ses biens, par des liens physiques et psychologiques qui nous empêchent de tout abandonner pour aller où on serait libre, heureux et mieux. Ce serait facile si on n'aimait pas notre prison . On s'y sent protégé, en sécurité, gardé et surveillé. Mais, en réalité, ce qui nous "camisole de force", ce ne sont pas des contraintes ni le confort, ni la paresse mais la peur panique de nous confronter à l'inconnu, ce monstre qui nous attend pour se repaitre de nos dépouilles, de nos envies, de nos faiblesses, de toutes nos pauvres richesses.
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