Les idées sont tributaires des mots que notre vocabulaire met à la disposition de l'esprit pour en faire des phrases cohérentes ayant une signification pour l'intelligence qui a eu l'idée de départ. Mais si on n'a pas assez de mots, que l'on ne connaît pas la grammaire, comment peut-on associer, coordonner, qualifier les émotions, les sentiments, comment pense-t-on et à quoi?
Ainsi moi, qui ne connais pas le chinois, je suis incapable de penser chinois, une langue pourtant riche, complexe, subtile, pleine de nuances, de pleins et de déliés. Elle doit permettre de réfléchir autrement que le français, langue corsetée, logique, encadrée, ordonnée comme nos jardins. Elle ne permet pas de s'évader, de s'envoler, de rayonner comme un mandarin.
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