Quand arrive l'heure du repas pour les carpes koïs et que je vois l'agitation frénétique des carpeaux et des carpettes qui contraste avec l'arrivée majestueuse de leurs parents, je me dis que ces derniers gèrent avec une philosophie stoïcienne, une éthique épicurienne, une idéologie protagoricienne leurs rapports avec la nourriture. Nous, comme leurs enfants, sommes incapables d'observer une telle sagesse devant un appât aussi vulgaire qui serait méprisable s'il n'avait son utilité.
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