Quand on entend messieurs Etienne Klein et Bobroff expliquer ce qu'est la physique quantique, monsieur François Noudelmann parler des affinités ou de Sartre, on voit l'intelligence, la raison, l'imagination en action et l'on est fier d'apprécier un peu ce qu'ils comprennent si bien. Le même jour, on peut entendre des hommes et des femmes comme messieurs Macron, Mélenchon, Le Maire, Darmanin, mesdames Le Pen, Hidalgo, Royal, des personnalités qui dirigent, gouvernent, décident pour aujourd'hui, préparent demain ou disent ce qu'ils pensent, feraient, on est saisi de sentir la différence. la légèreté des analyses, la faiblesse des démonstrations, l'absence de logique. Les formules sont creuses, les équations impossibles, les résultats toujours mauvais.
Le constat est cruel et il faudrait, pense-t-on, que les premiers remplacent les seconds pour que les grands esprits remplacent les minus habens. Mais la réalité ne suit pas le raisonnement et détruit l'espoir de la même façon que le champion du monde d'échecs ne sera jamais le vainqueur du 110 mètres haies aux jeux olympiques. La spécialisation est un handicap terrible et annule la possibilité d'une transversalité radicale. L'expérience prouve que l'on peut très bien admirer le beau et être un parfait salaud, chanter l'amour et être incapable d'aimer, dire le bien et faire le mal. Les hommes politiques, d'église jouent ce jeu en permanence.
Est-ce dans la nature de l'homme d'être schizophrénique, bipolaire, ambivalent, multiple, incohérent avec lui-même? Il en fait la preuve en permanence mais est-ce suffisant pour en être sûr? La réponse est incertaine et donc en suspens même si les preuves sont là.
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