Si j'étais le conseiller pédagogique du ministre de l'éducation, je lui ordonnerais un programme qui modifierait radicalement l'enseignement académique traditionnel.
La première matière à enseigner serait la philosophie. Elle apprendrait aux élèves que leur vie doit être un mélange de tout et partie ce que les philosophes ont dit. Ils en retiendront ce qu'ils voudront mais ils auront au moins le choix:
- du relativisme,
- de Spinoza,
- de Camus,
- de Sartre,
- de Socrate,
- de Lutèce et d'Epicure,
- des cyniques,
- des sceptiques,
- de Nietzche,
- de Schopenhauer,
- de Descartes.
La langue nationale sera enseignée avec en priorité une acquisition d'un vocabulaire donnant accès à toutes les nuances de la pensée car, comme l'a dit Rousseau "les hommes ont besoin de penser pour parler mais également de parler pour penser" et les mots sont les armes vitales de l'esprit. Une connaissance du sens et de l'orthographe des mots employés en philosophie sera donc nécessaire. Ils s'ajouteront aux 300 qui constituent en 2023 le bagage lexical d'un jeune français sortant du secondaire. Le minimum pour saisir la pensée de Kant et Spinoza comportera: scepticisme, concept, idée, transcendance, ontologie, dialectique, maïeutique, déterminisme, stoïcisme, épicurisme, métaphysique et beaucoup d'autres que vous trouverez dans " LES CENT MOTS DE LA PHILOSOPHIE", dans la collection "Que-sais-je" des PUF, de monsieur Frédéric Worms.
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