J'admire madame Brigitte Bardot. Elle vient, une nouvelle fois, de dénoncer avec force et courage le traitement que subissent les animaux que l'on exporte au Japon (chevaux) et en Algérie (bestiaux) pour y être mangés. Elle rappelle les conditions de voyage ignobles pour les uns, la sauvagerie de leur mise à mort par égorgement pour les autres. Elle fustige le mépris, l'indifférence, l'encouragement de ceux qui encouragent ces exportations. Ils sont complices de ces horreurs. Insupportable est le comportements de toutes les bonnes âmes aux abonnés absents. Les réactions des journalistes, des humoristes sera de se moquer de madame Bardot et de son combat solitaire. Personne ne relaiera son indignation, en fera un sujet de scandale, demandera que cela cesse, protestera sur les Champs Elysées, élèvera des barricades, défendra la cause animale. On n'entendra pas ceux et celles qui s'attendrissent sur les rats d'égout défendent les percherons, les vaches, les bœufs, les moutons.
Sa colère se fixe sur Macron qu'elle tient pour responsable et elle a raison. Elle rappelle ses faveurs pour les chasseurs, le prix à payer pour gagner quelques voix, preuve d'une bêtise qui lui fait ignorer toutes celles que cette décision imbécile lui a fait perdre.
Sa voix est solitaire, son cri n'est pas celui des français Elle est la seule à entendre les appels au secours de toute cette animalité torturée, dépecée vivante. L'Académie des sciences morales et politique, la papauté, Libération, le Monde, le Figaro, Marianne, la Croix, le Point, la Bien-Pensance, BHL, Agoravox ne viendront pas à leur secours.
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