Un amour mortel, une haine féroce animent le chasseur qui s'en va tuer les quelques lièvres, faisans et perdrix qui courent entre les routes, les autoroutes, les parkings, les champs d'épandage, les grandes surfaces de blé, de tournesol et de maïs qui couvrent la campagne. D'où vient ce besoin? De loin répond l'écho, heureux de trouver quelqu'un qui l'entende, d'un changement de régime et du moment où l'homme, sur le conseil de sa femme est passé de la cueillette de noisettes sauvages à la chair fraîche. Cette date marqua l'ouverture de la chasse au lièvre, au faisan et à la perdrix, plus facile à tuer qu'un mammouth ou qu'une baleine (rappelons que les théropodes et sauropodes de 26 mètres de long avaient disparu depuis longtemps). La chasse de nos jours est donc un réflexe archaïque, un atavisme larvé, un remugle puant d'une époque barbare où la vie dépendait d'un combat contre la mort et pas pour la semaine de 4 jours.
Voilà pour ce qui en est des aboutissants, pour ce qui est des tenants, on peut dire qu'en héritiers fidèles de leurs ancêtres néandertaliens, ce sont des sombres brutes qu'on aimerait chasser à la façon du comte Zaroff.
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